Monsieur Taskov, quel est votre premier bilan de l’accompagnement proposé par Fit4Start?
«L’idée de base est excellente. Je pense que ce programme a encore du chemin à parcourir. Il n’est qu’à sa première édition. Chaque promotion sera nourrie des précédentes. Les sessions '1 to 1' avec les coachs m’ont particulièrement aidé. Le partage avec les autres start-up est une autre force de Fit4Start. Ensuite, je ne viens pas du monde financier, j’ai pu, en peu de temps, apprendre les concepts de base. De l’autre côté, une des difficultés est la différence de maturité entre les start-up, qui est indissociable du programme. Certaines ont des produits ou des prototypes, d’autres n’en sont pas là. Dans les points à améliorer, avoir le déroulé complet des cours avant le début du programme permettrait d’anticiper, de mieux gérer son planning et de savoir exactement ce qu’on fera et quand. Le temps, c’est de l’argent pour une start-up!
Quels contacts avez-vous eus avec les membres du «steering committee» mensuel chargé d’évaluer votre avancement?
«Discuter avec les jurés, toutes des figures locales avec une longue expérience des start-up, est sans doute la meilleure partie. Entrepreneurs eux-mêmes, ils sont passés par les mêmes difficultés ou questionnements. Leur regard a été très précieux. Les contacts continueront sûrement après les 16 semaines du programme.
Un des capteurs produits par Evvos
Quelles sont vos priorités pour les mois à venir?
«La première est d’étendre notre base de clients. Le premier client payant a été signé en avril dernier. Nous avions déjà un prototype avant le début du programme. Nous l’avons amélioré avec les feed-back de nos premiers utilisateurs. Nous avons aujourd’hui un produit fini. Nous en sommes à la troisième version. De nouvelles fonctionnalités sont ajoutées au fur et à mesure. La partie la plus difficile est maintenant derrière nous. Evvos emploie aujourd’hui six personnes. Faire grandir l’équipe est une autre priorité. Nous allons notamment finaliser le recrutement d’un profil marketing. Enfin, nous allons rechercher de nouvelles sources de financement. Luxembourg est une étape pour nous.»