Alexy Karenowska, director of Technology, Institute for Digital Archaeology; Roger Michel, executive director, Institute for Digital Archaeology; Robert L. Philippart, Unesco site manager, coordinateur du patrimoine naturel; Simone Beck, présidente de la commission luxembourgeoise pour la coopération avec l’Unesco; Sam Tanson, ministre de la Culture; Lydie Polfer, bourgmestre de la Ville de Luxembourg; Françoise Poos, présidente du Centre culturel de rencontre Abbaye de Neimënster; Ainhoa Achutegui, directrice du centre culturel de rencontre Abbaye de Neimënster. (Photo: Lucien Koneczny)

Alexy Karenowska, director of Technology, Institute for Digital Archaeology; Roger Michel, executive director, Institute for Digital Archaeology; Robert L. Philippart, Unesco site manager, coordinateur du patrimoine naturel; Simone Beck, présidente de la commission luxembourgeoise pour la coopération avec l’Unesco; Sam Tanson, ministre de la Culture; Lydie Polfer, bourgmestre de la Ville de Luxembourg; Françoise Poos, présidente du Centre culturel de rencontre Abbaye de Neimënster; Ainhoa Achutegui, directrice du centre culturel de rencontre Abbaye de Neimënster. (Photo: Lucien Koneczny)

Cela fait 25 ans que le Luxembourg est inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco. À cette occasion, un vaste programme de manifestations a été organisé sur un an et une réplique numérique de l’arche de Palmyre est exposée à Neimënster.

Le 17 décembre marque le lancement officiel de l’année de festivités et de manifestations organisées pour célébrer les 25 ans d’inscription du Luxembourg au patrimoine mondial de l’Unesco. C’est en effet en 1994 à Phuket que «Luxembourg, vieux quartiers et fortifications» a été inscrit par le Comité du patrimoine mondial au registre du patrimoine culturel de l’Unesco.

Un programme riche et dense

Pour marquer cette date anniversaire, un appel à projets avait été lancé en juillet dernier pour constituer un programme de manifestations et d’événements en lien avec cette reconnaissance mondiale de notre patrimoine. Plus de 50 manifestations, expositions, projets digitaux, visites guidées, conférences et spectacles, l’édition de livres et la réalisation de cadeaux et souvenirs ont été labellisés par un jury composé de représentants du ministère de la Culture, de la Ville de Luxembourg et de la Commission luxembourgeoise pour la coopération avec l’Unesco.

Afin que le public puisse s’informer de ces activités, un site internet, , a été mis en place et des brochures saisonnières sont disponibles dans les institutions culturelles et au Luxembourg City Tourist Office. Dans ce cadre, un Unesco Visitor Center a été installé au Lëtzebuerg City Museum. Une séance académique en présence de aura lieu le 17 décembre au Cercle Cité et sera rehaussée par une conférence sur le thème «Stadtentwichklung durch Inwertsetzung des Unesco-Weltkulturerbestatus» du Prof. Dr-Ing. Carola Neugebauer, professeur à la RWTH d’Aix-la-Chapelle.

«La variété des organisateurs et la richesse du programme témoignent de l’identification très forte des acteurs à ce site à la valeur universelle exceptionnelle. C’est ce souci de conservation, de valorisation et de transmission qui m’importe et qui rencontre les attentes de l’Unesco», s’est réjouie , ministre de la Culture.

«La Ville de Luxembourg participe avec fierté à ces fêtes, non seulement par l’ouverture du Unesco Visitor Center, mais également par des projets digitaux, des parcours thématiques, une exposition en collaboration avec la photothèque de la ville et l’organisation de l’assemblée de l’Organisation des villes du patrimoine mondial, dont le Luxembourg fait partie», a ajouté , bourgmestre de la Ville de Luxembourg.

Une arche pour se souvenir

Afin de marquer les esprits et pour se souvenir que le patrimoine n’est pas éternel et mérite toute notre attention, une réplique en 3D de l’arche de Palmyre, détruite en 2015 par l’organisation terroriste Daech, a été installée sur le parvis de Neimënster. Elle a été inaugurée en présence du directeur de l’Institute for Digital Archaeology, Roger Michel.

«Les destructions de biens culturels lors de guerres sont souvent délibérées, comme pour effacer la mémoire d’un peuple – l’archéologie digitale a fait de l’arche de Palmyre une ambassadrice de la paix en tournée dans le monde entier», a souligné Simone Beck, présidente de la Commission luxembourgeoise pour la coopération avec l’Unesco. L’arche est installée à Neimënster jusqu’au 29 février 2020.