Sur un site dédié à sa candidature au patrimoine de l’Unesco, Metz se présente. Ville riche d’un passé bien visible à travers son architecture, elle met en avant notamment la flamboyante cathédrale Saint-Étienne, sa gare, le Centre Pompidou-Metz ou encore l’Opéra-Théâtre, un vieux théâtre à l’italienne «voisin de l'imposant Temple neuf».

Le patrimoine mondial de l’Unesco, ou patrimoine mondial de l’humanité, compte déjà deux villes françaises de la Région Grand Est parmi les 1.031 biens classés: Nancy (places Stanislas, de la Carrière et d’Alliance) et Strasbourg (Grande île). Pour faire partie de ce patrimoine classé, pas moins de 10 critères existent. Satisfaire à au moins un de ceux-ci suffit pour établir sa «valeur universelle exceptionnelle». Dans le cas de Metz, la ville en défend trois.

Choix de l’Hexagone et de 8.000 personnes

Pour figurer parmi les candidats français 2017, une première audition a eu lieu en avril 2016. Une commission va remettre un bilan des préconisations nécessaires à l’évolution de la candidature et deux autres commissions devront ensuite se pencher sur le dossier messin: «L’une pour étudier ‘l’authenticité et l’intégrité de la candidature’, l’autre pour prendre connaissance du plan de gestion du patrimoine accompagnant la démarche», explique le site.

Le dossier messin a été retenu en 2014 – après constitution d’un dossier réalisé avec l’aide d’historiens et architectes – sur la liste des biens que la France entend soumettre «prochainement» à l’Unesco. L’Hexagone propose maximum deux dossiers par an, parmi lesquels Metz pourrait compter en 2017. 36 autres biens prétendent à un classement Unesco.

Un comité de soutien est en train d’être constitué et compte déjà diverses personnalités, parmi lesquelles Robert Badinter, Shigeru Ban, Mathias Enard et Philippe Starck. Tout le monde peut exprimer son soutien en remplissant un formulaire en ligne.