Luxembourg Art Week est l’occasion d’acquérir de nouvelles œuvres. (Photo: Eric Chenal/archives)

Luxembourg Art Week est l’occasion d’acquérir de nouvelles œuvres. (Photo: Eric Chenal/archives)

À l’occasion de Luxembourg Art Week, plusieurs centaines d’œuvres sont à vendre. Une occasion unique d’acquérir de l’art répondant à différentes sensibilités esthétiques et correspondant à tous les budgets. Paperjam a réalisé une sélection de ce qui est à découvrir .

Les coups de cœur de la rédaction

Roman Moriceau

Roman Moriceau,  Botanische Garten Meise , 2018, Sérigraphie, 107,5 x 77,5 x 4 cm, édition de 3, Archiraar Gallery, — Stand E01 —, 4.100€ (Photo: Gilles Ribero)

Roman Moriceau, Botanische Garten Meise , 2018, Sérigraphie, 107,5 x 77,5 x 4 cm, édition de 3, Archiraar Gallery, — Stand E01 —, 4.100€ (Photo: Gilles Ribero)

Roman Moriceau interroge notre faculté d’aller au-delà du rétinien et aime jouer avec les apparences. L’image de cette œuvre semble avoir été prise en pleine forêt tropicale, mais il n’en est rien. Il s’agit en fait de plantes présentées dans les jardins botaniques de Meise, en Belgique. L’illusion de la provenance de l’œuvre se traduira aussi dans la matière même, puisque la poussière de cuivre, avec laquelle l’œuvre est réalisée, s’oxydera avec le temps et deviendra vert-de-gris.

Christian Aschman

Christian Aschman,  0021_09, 2018-19 , 87,50 x 70 cm, Lymyfyr Art Consulting, — Stand E15 —, 3.500€ (Photo: Christian Aschman)

Christian Aschman, 0021_09, 2018-19 , 87,50 x 70 cm, Lymyfyr Art Consulting, — Stand E15 —, 3.500€ (Photo: Christian Aschman)

Cette photo de Christian Aschman appartient à une série réalisée à l’Agrocenter, à Mersch. Elle est issue d’une commande passée par le Centre national de l’audiovisuel pour documenter cet ancien site industriel voué à la disparition pour cause de reconversion urbaine. Le photographe réalise une prise de vue méthodique, sur trépied. Il recherche l’objectivité, tout en réussissant à capter les atmosphères de ce lieu hors du commun, et transforme ces anciens équipements industriels en intrigantes sculptures abstraites.

Daniel Spoerri

La réalité est congruente avec l'imagination, 2018, Technique mixte, 100 x 100 x 100 cm, Galerie Anne Barrault, — Stand F08 —, 30.000€ (Photo: Aurélien Mole)

La réalité est congruente avec l'imagination, 2018, Technique mixte, 100 x 100 x 100 cm, Galerie Anne Barrault, — Stand F08 —, 30.000€ (Photo: Aurélien Mole)

Daniel Spoerri, qui célèbre cette année ses 90 ans, est aujourd’hui une des figures de l’art contemporain, et plus particulièrement un proche du Nouveau Réalisme et de Fluxus. À l’occasion de Luxembourg Art Week, il est possible d’acquérir une œuvre récente, puisque datant de 2018, dans la continuité de ses «tableaux-pièges».

Éric Poitevin

Éric Poitevin,  Sans titre , 2019, Impression jet d’encre, 120 x 150 cm, 1/5, Galerie Bernard Jordan, — Stand A05 —, 15.000€ (Photo: Éric Poitevin)

Éric Poitevin, Sans titre , 2019, Impression jet d’encre, 120 x 150 cm, 1/5, Galerie Bernard Jordan, — Stand A05 —, 15.000€ (Photo: Éric Poitevin)

Éric Poitevin est une des figures les plus importantes de la photographie contemporaine française et est en plus issu de la Grande Région, puisqu’il vit dans la Meuse. Son travail revisite les genres de la peinture classique, tout en développant une réflexion photographique autour de la nature et du corps. Réalisées à la chambre, ses photos sont d’une sobriété exemplaire, ce qui les place hors du temps. Un de ses thèmes récurrents est la photographie d’animaux, qui sont montrés selon un dispositif emprunté au domaine de la chasse.