Aux manettes de Bullhound depuis 1999, Per Roman avait détecté (et investi) dans Slack, DuckDuckGo ou Spotify. Autant de success-stories qui font de la banque britannique un acteur très regardé. (Photo: Bullhound)

Aux manettes de Bullhound depuis 1999, Per Roman avait détecté (et investi) dans Slack, DuckDuckGo ou Spotify. Autant de success-stories qui font de la banque britannique un acteur très regardé. (Photo: Bullhound)

La banque d’affaires britannique Bullhound, très spécialisée dans la tech, a levé 200 millions d’euros à l’Euronext la semaine dernière, pour la première Spac de l’année.

Metaverse? Finance décentralisée? Commerce? Il faudra attendre quelques semaines (quelques mois?) pour connaître le «titan» que la banque d’investissement britannique a dans le viseur, après avoir levé 200 millions d’euros à Amsterdam, dans le cadre d’une Spac.

GP Bullhound Acquisition I a été créée au Luxembourg l’an dernier et est conseillée par Mazars pour trouver une société du secteur de la technologie axée sur les sous-secteurs des logiciels, des médias numériques, du commerce numérique ou de la fintech, d’une valeur nette comprise entre 800 millions d’euros et 2 milliards d’euros avec des opérations principales dans un État membre de l’EEE ou au Royaume-Uni, en Suisse ou en Israël.

Les «special purpose acquisition companies» remplissent toutes les formalités pour s’introduire en bourse, y lever des centaines de millions d’euros, et les mettre sur un compte bloqué jusqu’à ce qu’elles aient convaincu une start-up technologique ou une société en pleine croissance d’accepter leur offre de fusion. Les «sponsors», ceux qui montent la Spac, conserveront des parts de la nouvelle société, et la start-up aura accès plus vite au capital dont elle a besoin dans le cadre de son développement.

L’an dernier, Bullhound a amené plus d’un milliard de dollars à des entrepreneurs. Début janvier, elle avait annoncé participer au tour de table de 45 millions de dollars de CausaLens, une société spécialisée dans l’intelligence artificielle causale, qui va un cran plus loin que l’IA «classique». Elle a aussi dirigé un tour à 49 millions de dollars dans HackerOne, société capable de détecter les vulnérabilités des sociétés et organisations pour que celles-ci puissent se préparer à des cyberattaques.