«Notre volonté est de les aider à s’engager sur la voie de la neutralité, à travers l’évaluation de l’impact carbone lié à leur activité, la réduction et la compensation de leurs émissions», explique Julien L’Hoest. «Notre label vise à accompagner les acteurs au cœur de ce processus, leur permettant par la même occasion de valoriser leur engagement au service du climat.» (Photo: Shutterstock)

«Notre volonté est de les aider à s’engager sur la voie de la neutralité, à travers l’évaluation de l’impact carbone lié à leur activité, la réduction et la compensation de leurs émissions», explique Julien L’Hoest. «Notre label vise à accompagner les acteurs au cœur de ce processus, leur permettant par la même occasion de valoriser leur engagement au service du climat.» (Photo: Shutterstock)

Le Luxembourg a désormais un label lié à la réduction des émissions de CO2, le label Carbon Footprint. Créé par le bureau d’ingénieurs-conseils Énergie et Environnement, il possède trois niveaux de qualification selon le degré d’investissement de l’acteur.

Un premier label luxembourgeois associé à la réduction des émissions de CO2 a vu le jour. Nommé «Carbon Footprint» et lancé vendredi 21 janvier par le bureau d’ingénieurs-conseils indépendant spécialisé dans la gestion des impacts environnementaux «Énergie et Environnement», ce label vise à soutenir les acteurs qui s’engagent dans une démarche visant à lutter contre le réchauffement climatique.

Chaque acteur qui évalue les émissions de gaz à effet de serre liées à ses activités est susceptible de bénéficier de ce label, conçu dans le respect des normes et des réglementations internationales applicables en matière de mesure et de réduction des émissions de CO2. Trois niveaux de qualification – «Checked», «Optimised» et «Neutral» – sont octroyés en fonction du degré d’intensité de l’investissement.

Trois niveaux de qualification

Ainsi, si le label «Checked» est attribué aux acteurs ayant évalué leur impact carbone, un préalable à la réduction des émissions, la qualification «Optimised» concerne ceux ayant pris des mesures visant à réduire significativement leur impact carbone. «L’évaluation permet à chacun de prendre conscience des éléments qui pèsent sur le bilan carbone d’un projet ou d’une activité pour mieux envisager les possibilités de réduire les émissions», commente Julien L’Hoest, administrateur d’«Énergie et Environnement».

Le label «Neutral» est, quant à lui, attribué aux acteurs qui ont participé au financement de projets de réduction des émissions de gaz à effet de serre hors de leur périmètre. «Il n’a toutefois d’intérêt que si l’on a préalablement mis en place toutes les mesures visant à limiter les émissions inhérentes à l’activité», précise Daphné Piona, ingénieur-projets au sein d’«Énergie et Environnement».

Si le label est propre à «Énergie et Environnement», «un projet labellisé Carbon Footprint Neutral au Luxembourg répond aux mêmes exigences et est donc équivalent à un projet certifié neutre en carbone partout dans le monde», assure le bureau de conseils, qui a lui-même appliqué cette démarche à son activité. Avec pour résultat une réduction de l’équivalent de 26,9 tonnes de CO2 par an.

Cet article a été rédigé pour la newsletter Paperjam Green, le rendez-vous mensuel pour suivre l’actualité en matière d’environnement, de climat, de mobilité, de RSE et de green finance.