Côté galère ferroviaire, les frontaliers français tiennent la corde, mais les Belges ne sont pas en reste. L’asbl des Amis du rail rapporte ainsi, dans le quotidien belge La Meuse, la multiplication des suppressions de trains ou des retards, impliquant des conditions de transport fortement dégradées dans les autres trains qui se retrouvent bondés avant même d’arriver à Arlon.
«Nous mettons systématiquement tout en œuvre pour résoudre les problèmes techniques le plus rapidement possible dans nos ateliers», indique le porte-parole de la SNCB, Vincent Bayer, à La Meuse. «Courant 2020, les rames seront remplacées par des rames internationales plus modernes, ce qui contribuera à améliorer confort et ponctualité.»
Le projet de liaison directe Viville-Luxembourg est bien en cours de réflexion et fait toujours l’objet de discussions.
En attendant, les passagers doivent prendre leur mal en patience, et certains du secteur de Libramont, lassés de manquer leur correspondance, conduisent jusqu’à Arlon pour s’assurer de monter dans le train. Ce qui engendre des effets collatéraux sur le stationnement dans la ville wallonne alors que le projet de P+R à Viville est au point mort entre les CFL, la SNCB et la ville d’Arlon.
«Le projet de liaison directe Viville-Luxembourg est bien en cours de réflexion et fait toujours l’objet de discussions entre la SNCB et les CFL. Mais actuellement, la priorité porte sur les travaux en cours sur la ligne», indique M. Bayer. Et ce d’autant que 105 places sont disponibles sur le parking de la Maison de la culture à 7 minutes à pied de la gare d’Arlon – soit autant que sur la liste d’attente du parking actuel.