Évoquant le chiffre de 15.000 entreprises qui ont demandé du chômage partiel, le président de l’UEL, Nicolas Buck, a dit ne pas avoir de date à fixer et s’en réfère au gouvernement et aux experts. (Photo: Paperjam)

Évoquant le chiffre de 15.000 entreprises qui ont demandé du chômage partiel, le président de l’UEL, Nicolas Buck, a dit ne pas avoir de date à fixer et s’en réfère au gouvernement et aux experts. (Photo: Paperjam)

Selon le président de l’UEL, ce lundi matin sur RTL, plus de 15.000 entreprises ont introduit une demande de chômage partiel pour plus de 30 millions d’euros. Le scénario de sortie de crise doit être basé sur «la sécurité des salariés», a aussi dit Nicolas Buck.

Selon les derniers chiffres que lui aurait communiqués le ministre du Travail, (LSAP), 15.000 entreprises auraient introduit une demande de chômage partiel, a dit le président de l’UEL, , ce lundi matin sur RTL, contre une petite quarantaine habituellement. Une mesure dont le coût dépasserait les 30 millions d’euros, a-t-il aussi confié.

Estimant qu’«il est trop tôt pour juger de ce qui manque dans le plan de soutien à l’économie du gouvernement», le président de l’UEL a appelé les 40.000 indépendants «au courage» et a fait de la «sécurité des salariés» la priorité du scénario de sortie du gouvernement. «Ce n’est pas à moi de fixer une date et je n’ai pas de revendication particulière. Le gouvernement et les experts économiques doivent fixer les lignes de cette reprise, sachant que dans une entreprise, on ne peut pas tout fermer et tout rouvrir, comme ça!»

M. Buck s’est dit inquiet de l’impact de la crise sur les recettes fiscales de l’Administration centrale. À propos de l’explosion du nombre de cas de congé pour maladie, «trois ou quatre fois supérieur au nombre normal», le président de l’UEL s’est félicité que le conseil de gouvernement de vendredi ait permis à la Caisse nationale de santé d’y apporter ses liquidités.

«On ne peut pas juger du pourquoi le nombre de cas augmente comme ça», a-t-il répondu à une question. «Il y a la peur et l’angoisse, il y a les gens vulnérables et il y a aussi des abus», a répondu M. Buck.

Enfin, concernant le congé collectif estival du secteur du bâtiment, le patron des patrons a indiqué que l’État devrait réunir autour de la table les syndicats et les fédérations concernées pour trouver une solution. «Nous aurons une approche constructive», a promis M. Buck.