Belgique, Espagne, Italie et Royaume-Uni sont en tête des marchés prisés par les banques luxembourgeoises pour y établir des succursales. (Illustration: Maison Moderne)

Belgique, Espagne, Italie et Royaume-Uni sont en tête des marchés prisés par les banques luxembourgeoises pour y établir des succursales. (Illustration: Maison Moderne)

Coup d’œil sur quelques caractéristiques du principal secteur de l’économie luxembourgeoise. Des banques systémiques aux succursales bancaires en passant par les gestionnaires de fonds.

Principal secteur de l’économie, la place financière emploie à elle seule quelque 50.000 personnes en direct. Un chiffre symbolique évoqué du rapport annuel de la Commission de surveillance du secteur financier (CSSF).

135 entités bancaires étaient autorisées par la CSSF au 31 décembre dernier. 32 succursales d’établissements de crédit originaires d’un autre État membre de l’UE étaient recensées.

77 succursales d’établissements de crédit de droit luxembourgeois étaient établies dans un ou plusieurs pays de l’Union européenne au 31 décembre dernier.

Les six premiers établissements ont automatiquement été désignés en tant qu’établissements d’importance systémique sur base des orientations de l’Autorité bancaire européenne (EBA). J.P. Morgan Bank Luxembourg et RBC Investor Services Bank ont été identifiées sur base des informations obtenues à partir des indicateurs supplémentaires, précise le rapport annuel de la CSSF.

employaient 4.480 personnes dans des métiers qui concernent notamment les agents teneurs de registre, les dépositaires professionnels d’instruments financiers, les professionnels effectuant du prêt de titres, les family offices ou encore les domiciliataires de sociétés.

(agents administratifs du secteur financier, opérateurs de systèmes informatiques primaires du secteur financier, prestataires de services de dématérialisation ou de conservation...) employaient 9.931 personnes au 31 décembre dernier.

Deux entités ont obtenu un agrément en tant qu’opérateurs de systèmes informatiques secondaires et de réseaux de communication du secteur financier.

La grande majorité des gestionnaires de fonds d’investissement autorisés (GFI autorisés) inscrits durant l'année 2018 provenaient de France ou des États-Unis, indique la CSSF dans son rapport annuel. Au 31 décembre dernier, l'effectif total des GFI autorisés s'élevait à 5.705 personnes, contre 4.969 un an auparavant.

La tendance à la baisse se confirme  par exemple les conseillers en investissement, les gérants de fortune ou encore les sociétés d’intermédiation financière.

Parmi ces métiers, l’activité de gérant de fortune est toutefois la plus répandue avec 81 entités, reflet de l’orientation prise depuis une dizaine d’années de diriger la Place vers un segment de clientèle plus fortunée et plus internationale.

2.115 personnes étaient employées par les entreprises d’investissement en 2018, contre 2.271 personnes en 2017.

La diminution du nombre total des OPC (organismes de placement collectif) s’inscrit dans une tendance à la concentration dans le secteur, combinée à une préférence de constituer des structures à compartiments multiples, précise la CSSF. À noter que l’afflux de nouveaux capitaux (92,4 milliards) n’a pas compensé la tendance négative sur les marchés financiers (-187,4 milliards), avec comme résultat une diminution de -2,3% du patrimoine global net des OPC luxembourgeois.

La Fiduciaire de la Grande Région, TKS Luxembourg, Elerius et PKF Audit & Conseil ont obtenu leur agrément en 2018.  On comptait 552 réviseurs d’entreprises et réviseurs d’entreprises agréés en 2018.

Et pour superviser ces activités et d’autres, la CSSF a continué de recruter en 2018. 108 personnes ont rejoint la route d’Arlon. Une équipe de 845 personnes composée de 15 nationalités, dont 52,90% de Luxembourgeois.

La moyenne d’âge est de 39,90 ans et les agents féminins représentent 45,92% des équipes.