Dans un grand entretien pour le Figaro, Philippe Bihouix, ingénieur et auteur de l’essai «Le bonheur était pour demain», met à mal le mythe du solutionnisme technologique.
Principalement porté par les géants du web, ce courant de pensée voit le progrès à travers le prisme des avancées technologiques censées «réparer le monde».
L’ingénieur appelle à privilégier des objets durables, recyclables, ou encore «une utilisation de l’argent public dans des activités locales créatrices de lien social et de réalisation de soi plutôt que dans le bling-bling technologique». Une interview fascinante à lire .
La Mairie de Paris a inauguré son tout premier data center! Situé dans le sous-sol d’un immeuble de la Porte de la Chapelle dans le 18e arrondissement, l’infrastructure vise à «maîtriser pleinement les choix technologiques concernant le stockage et l’exploitation de ses données».
La Ville Lumière a ainsi investi 16 millions d’euros pour reprendre la souveraineté de ses données, dont la gestion était jusqu’alors externalisée. Il devrait prochainement accueillir les données des services et applications utilisés par les agents de la Ville (AP-HP, Paris Habitat, Eau de Paris...).
Composé de 300 serveurs physiques et de 3.500 serveurs virtuels, le centre dispose d’une capacité de stockage de 2,5 pétaoctets. Cet investissement devrait offrir une garantie en matière de sécurité, mais aussi sur le plan législatif, au regard des obligations du RGPD.
Alors que l’équipement en assistants vocaux intelligents augmente dans les foyers, certaines entreprises s’engagent auprès de l’utilisateur dans la protection de sa vie privée.
C’est le cas d’Amazon, qui a annoncé récemment l’arrivée d’une nouvelle commande vocale permettant d’effacer facilement l’historique des demandes faites dans la journée. Une opération déjà réalisable auparavant, mais qui se révélait être moins simple et moins intuitive.
Seule ombre au tableau, il n’est pas possible de supprimer l’ensemble des requêtes enregistrées par l’appareil ni d’être véritablement sûr que la firme de Seattle a effectivement supprimé les données concernées.
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