Sam Tanson (ministre de la Culture) a ouvert cette nouvelle édition du festival Sonic Visions. (Photo: Nader Ghavami/Archives Paperjam)

Sam Tanson (ministre de la Culture) a ouvert cette nouvelle édition du festival Sonic Visions. (Photo: Nader Ghavami/Archives Paperjam)

Lors de son discours d’ouverture du festival Sonic Visions, la ministre de la Culture, Sam Tanson (Déi Gréng), se réjouissait de la tenue d’un tel événement, synonyme d’ouverture vers la Grande Région et l’Europe, et d’opportunités pour les artistes luxembourgeois de s’exporter.

«Il s’agit d’un événement très important pour notre scène musicale et, bien sûr, pour l’interconnexion avec les scènes autour de nous», a déclaré la ministre de la Culture,  (Déi Gréng), lors de son discours d’ouverture du festival   à Belval, et qui mélange un ensemble de concerts d’artistes locaux et internationaux à un cycle de conférences et de débats autour de thématiques musicales diverses.

La ministre de la Culture soulignait à cette occasion sa satisfaction pour le Luxembourg, «qui n’est pas le plus grand pays d’Europe», d’avoir «des échanges avec l’Europe et la Grande Région». Une occasion de se «concentrer sur l’export de nos artistes», une tâche essentielle du fait de la nécessité pour eux de se développer sur des marchés autres que celui du Luxembourg, trop restreint.

Avec la présence de professionnels du secteur musical issus de toute l’Europe, le Sonic Visions est un vrai moment d’ouverture, en permettant à tous les acteurs «de se rencontrer, de discuter, de partager de nouvelles expériences et de se fixer de nouveaux horizons», ajoutait la ministre.

Tous les acteurs du secteur musical présents

«Si nous restons chacun de notre côté au Luxembourg, nous n’allons pas avancer bien loin», renchérissait le président du conseil d’administration de la Rockhal, , soulignant la diversité des professionnels présents à l’événement, issus de l’ensemble du secteur musical: «Des gens qui viennent ici de différentes professions, de différentes positions, de différentes fonctions, pour que chacun puisse se connecter sur cette scène.»

Sam Tanson, se réjouissant de la réussite de ce type d’approche dans l’industrie musicale, a avoué envisager de l’étendre à d’autres secteurs, comme «la littérature ou la danse».