Histoire de diminuer le contact des cartes avec les clients et les serveurs, OuiLaCarte permet d’avoir la carte sur son smartphone et de commander. (Photo: Shutterstock)

Histoire de diminuer le contact des cartes avec les clients et les serveurs, OuiLaCarte permet d’avoir la carte sur son smartphone et de commander. (Photo: Shutterstock)

La réouverture des bars et des restaurants va nécessiter de modifier certains comportements. À la tête d’AirK2, Noham Choulant lancera une application pour faciliter la prise de commandes sans risque.

«On s’est demandé comment on ferait pour aller boire des bières. Avec mon collègue, on aime aller boire des bières dans des endroits où il y a de grandes cartes.» À la distanciation physique s’ajoutent différents vecteurs potentiels du coronavirus, comme la carte des bars ou des restaurants. Il n’en faut pas plus pour que Noham Choulant décide de «démonter» toutes les étapes autour de la prise de commande dans les lieux de l’horeca pour trouver une solution digitale.

«Le client pourra scanner un QR code et verra la carte s’afficher sur son smartphone. Il pourra commander ce qu’il veut, et sa commande partira soit vers le serveur ou le sommelier, soit vers la cuisine directement», explique , à la tête d’, dans le Hub@Luxembourg du Crédit Agricole.

«Le restaurateur a accès à notre application pour rentrer ses menus et leur évolution et donner des rôles à ses serveurs. Par exemple, s’il a trois serveurs, il attribue les tables à chaque serveur. Et au moment de payer, le client génère un virement bancaire et la facture revient par mail. Nous ne manipulons ni transaction financière ni données bancaires ou autres.»

Le nombre de tables ou de serveurs n’est pas limité et s’adapte donc à toute structure de restauration, pour 10 euros par mois. Si le client n’a pas de téléphone, ou si le serveur casse le sien, une tablette pourra remplir la même fonction en scannant le QR code posé sur la table. «À terme, une deuxième version sera ajoutée, qui remplira d’autres services. Parce que, pour l’instant, quand le chef signale qu’il n’a plus de côte de bœuf, la côte de bœuf disparaît tout simplement de la carte.»

«Cette application, c’est notre façon de participer à aider dans le cadre de cette crise», explique l’entrepreneur, qui a à peine touché le chômage partiel pour son employé. «Nous continuons à avoir nos clients, alors nous n’avons rien demandé d’autre.»

sera lancée le 27 mai.