Quels enseignements généraux avez-vous tirés de votre expérience qui pourraient être appliqués par d’autres acteurs du secteur?

Dorian Rigaud. – «J’ai rejoint le Luxembourg peu après la fin du secret bancaire. Je pense que, tout comme les banques et la place financière luxembourgeoise ont été capables d’évoluer avec la fin du secret bancaire, nous devons en faire de même aujourd’hui. L’écosystème a prouvé son agilité et c’est la clé. Nous devons tous aller de l’avant et être agiles.

Quels sont les facteurs clés pour assurer une croissance durable dans le secteur?

«Tout d’abord, la transformation numérique restera un moteur essentiel: l’exploitation de la fintech, de la blockchain et de l’IA améliorera l’efficacité opérationnelle, la gestion des risques et l’expérience client du secteur.

Deuxièmement, la diversification sera essentielle, en particulier dans l’espace alternatif. Le Luxembourg s’est établi comme une plaque tournante pour les investissements alternatifs, et la croissance continue du capital-investissement, des actifs réels et de la finance durable sera essentielle pour attirer les investisseurs mondiaux et profiter de la tendance à la vente au détail.

Troisièmement, l’évolution démographique de la clientèle continuera à exiger une approche plus personnalisée. L’augmentation du nombre d’investisseurs plus jeunes, plus digitaux et socialement conscients signifie que les banques devront repenser les stratégies de gestion de patrimoine et d’actifs, en intégrant les principes ESG et des solutions d’investissement personnalisées.

Comment votre expertise ou votre domaine d’intérêt contribue-t-il à redéfinir la gestion de patrimoine afin de répondre aux besoins actuels?

«J’ai beaucoup travaillé avec les principales banques luxembourgeoises dans des rôles d’audit et de conseil, en me concentrant sur les processus financiers et le risque de crédit. Ces domaines sont continuellement façonnés par les tendances du marché, les développements réglementaires et l’évolution des attentes des clients. Aider les clients dans un tel environnement est vraiment ce que j’aime faire.

En tant qu’auditeur, mon rôle est de veiller à ce que les banques soient saines et stables et qu’elles aient une solide culture de gestion des risques. En fin de compte, cela est bénéfique pour l’écosystème luxembourgeois dans son ensemble.»