Le Fonds de compensation, hébergé par la CNAP, gère la réserve du régime général de pension en investissant sur les marchés financiers. (Photo: CNAP)

Le Fonds de compensation, hébergé par la CNAP, gère la réserve du régime général de pension en investissant sur les marchés financiers. (Photo: CNAP)

Le gouvernement a nommé trois nouveaux représentants au conseil d’administration du Fonds de compensation commun au régime général de pension.

Par pris le 28 juin et publié mardi, l’État est représenté depuis le 1er juillet par Claude Rumé, premier conseiller de direction à la Caisse nationale d’assurance pension (auparavant suppléant), Raymond Bausch, inspecteur des finances dirigeant à l’Inspection générale des finances, et Alain Reuter, premier conseiller de direction auprès du Centre commun de la sécurité sociale (CCSS).

Ils prennent la succession de (Inspection générale des finances) et Claude Seywert (Association d’assurance accident). Fernand Lepage, président du comité directeur de la CNAP, reste de droit le président du Fonds de compensation.

Les autres administrateurs du Fonds de compensation sont, pour les employeurs, (ABBL), (Aca), Jean-Paul Olinger (UEL) et Claude Bizjak (clc), et, pour les assurés, Carlos Pereira, Norbert Tremuth et Serge Schimoff (OGBL) ainsi que Gabriel Di Letizia (LCGB).

54 noms sur la liste d’exclusion

Le Fonds de compensation gère, depuis sa création en 2004, la réserve de compensation du régime général d’assurance pension afin de «faire bénéficier la majeure partie de cette réserve de compensation de l’évolution des marchés financiers en diversifiant ses actifs dans un portefeuille tenant à la fois compte de critères de risque et de rendement».

Depuis 2011, il s’interdit d’investir dans des entreprises et sociétés ne respectant pas les conventions internationales ratifiées par le Grand-Duché de Luxembourg dans le domaine de l’environnement, de la responsabilité sociale et solidaire, ainsi que de la responsabilité institutionnelle, laquelle porte notamment sur les droits de l’Homme et le droit du travail. Cette liste affichait, à la , un total de 54 entreprises.