Theresa May pourrait être fragilisée par son propre parti ce mercredi soir. (Photo: Shuttersctock)

Theresa May pourrait être fragilisée par son propre parti ce mercredi soir. (Photo: Shuttersctock)

C’est de son propre parti que la menace va cette fois venir pour Theresa May, Première ministre britannique. Graham Brady, du Comité 1922 responsable de l’organisation interne des Tories, a en effet annoncé qu’un vote de défiance envers May serait organisé ce soir. Le Comité a été saisi de cette demande puisque plus de 15% des députés conservateurs, soit au moins 48, ont effectué cette demande. Si la défiance est confirmée, cela ne renversera pas Theresa May, mais fragilisera encore plus sa situation.

Mardi, suite à l’annonce du report du vote quant à l’accord intervenu avec l’Union sur le Brexit, la cheffe de l’exécutif a pris son bâton de pèlerin pour rencontrer ses alliés européens, et tenter d’obtenir des concessions supplémentaires. En vain. 

<blockquote class="twitter-tweet" data-lang="fr"><p lang="en" dir="ltr">I have decided to call <a href="https://twitter.com/hashtag/EUCO?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#EUCO</a> on <a href="https://twitter.com/hashtag/Brexit?src=hash&amp;ref_src=twsrc%5Etfw">#Brexit</a> (Art. 50) on Thursday. We will not renegotiate the deal, including the backstop, but we are ready to discuss how to facilitate UK ratification. As time is running out, we will also discuss our preparedness for a no-deal scenario.</p>&mdash; Donald Tusk (@eucopresident) <a href="https://twitter.com/eucopresident/status/1072190546863669248?ref_src=twsrc%5Etfw">10 décembre 2018</a></blockquote>
<script async src="https://platform.twitter.com/widgets.js" charset="utf-8"></script>

Ce mercredi, après une réunion avec ses ministres, Theresa May se rendra au Parlement londonien pour la traditionnelle séance de questions qui se tient de manière hebdomadaire. Elle y est très attendue, notamment par Jeremy Corbyn, chef du Labour, qui réclamera sa tête, mais n’a pas encore lancé l’offensive.

Alors que son gouvernement avait conclu un accord le 25 novembre au sujet du Brexit, celui-ci devrait être rejeté par le Parlement. Afin de gagner du temps, May a annoncé mardi le report du vote. Ce chaos génère en tout cas beaucoup d’incertitudes, mais aussi des craintes à l’égard d’un «hard Brexit» de plus en plus probable.