Si le texte de loi visant à réguler l’activité des grands intermédiaires du web était adopté, les entreprises concernées seraient dans l’obligation de mettre en place un système de gestion interne des plaintes. (Photo: Licence C.C.)

Si le texte de loi visant à réguler l’activité des grands intermédiaires du web était adopté, les entreprises concernées seraient dans l’obligation de mettre en place un système de gestion interne des plaintes. (Photo: Licence C.C.)

UE: vers une nouvelle régulation de l’internet?

Si les regards sont braqués sur la mise en application prochaine du RGPD, l’Europe ne compte pas s’arrêter là. La Commission européenne vient de faire savoir qu’elle s’apprêtait à réguler l’activité des grands intermédiaires du web que sont les moteurs de recherche (Google…), les boutiques d’applications (App Store…), les comparateurs (Booking.com…) et les réseaux sociaux.

La raison? La hausse croissante des plaintes d’entreprises européennes contre les poids lourds du net et leurs abus de position dominante. Concrètement, ce nouveau projet de loi vise à obliger ces géants numériques à être plus transparents dans leurs pratiques et leurs choix algorithmiques, comme par exemple le déréférencement. Si le texte de loi, aujourd’hui à l’état de proposition, était adopté, ces entreprises seraient dans l’obligation de mettre en place un système de gestion interne des plaintes dont l’activité devra faire l’objet d’un rapport public annuel.

Quelles sont les cinq industries que la blockchain est en train de disrupter?

Technologie souvent mal comprise par le grand public, la blockchain s’annonce pourtant comme l’une des technologies les plus rupturistes de la révolution numérique. L’article pointe son utilisation stratégique dans quatre secteurs industriels – l’agroalimentaire, la médecine, l’énergie et la publicité – et liste pour chacun d’eux les start-up et acteurs les plus actifs. Enfin, grâce à son réseau crypté et décentralisé, la blockchain pourrait également révolutionner la vie citoyenne, en permettant par exemple le recours au vote électronique lors des élections, le tout de manière sécurisée et anonyme.

Rachat du groupe Aufeminin: TF1 affirme sa stratégie digitale

Après six mois de négociations, le groupe Aufeminin s’apprête à rejoindre le groupe TF1. L’Autorité française de la concurrence vient de valider le rachat pour 365 millions d’euros de l’éditeur de sites internet spécialisés sur les thématiques féminines (mode, beauté, cuisine).

Composé de médias communautaires leaders sur leurs secteurs (Marmiton, Aufeminin.com, My Little Paris…), le groupe propose aussi des solutions de e-commerce (qui lui rapportent 40% de son chiffre d’affaires), notamment via sa marque My Little Box.
Financièrement sain (11 millions d’euros de résultat net annuel), présent à l’international (20 pays), disposant d’une puissante audience (19 millions de visiteurs uniques mensuels), le groupe Aufeminin se distingue par un business model gagnant: social e-commerce, programmatique et solution d’influence (brand content, event…).

De quoi accélérer la transformation numérique du groupe TF1.

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