Au nom de Stop TTIP, sa présidente Blanche Weber souhaite aussi que les accords qui ont été négociés avec le Canada soient abandonnés. (Photo: Paperjam.lu / archives)

Au nom de Stop TTIP, sa présidente Blanche Weber souhaite aussi que les accords qui ont été négociés avec le Canada soient abandonnés. (Photo: Paperjam.lu / archives)

Après les déclarations du vice-chancelier allemand Sigmar Gabriel, qui avait déclaré dimanche que les négociations entre l’Europe et les États-Unis sur le traité de libre-échange (TTIP) avaient échoué, les réactions se poursuivent quant aux suites à donner ou non à ces pourparlers.

Ce mercredi, au nom de la plateforme Stop TTIP qu’elle préside, Blanche Weber a indiqué que son organisation saluait le fait que de plus en plus d’acteurs politiques «semblaient enfin se rendre à l’évidence que l’accord de libre-échange TTIP remettait en question nos acquis sociaux, démocratiques et écologiques ainsi que nos droits en tant que consommateurs».

Dans ce sens, la plateforme demande au gouvernement luxembourgeois de parler «d’un langage clair» à Bruxelles pour réclamer l’arrêt de ces négociations.

Pour Stop TTIP, il convient aussi d’abandonner ces mêmes négociations qui ont été menées dans le cadre du Comprehensive Economic and Trade Agreement (Ceta) avec le Canada, «TTIP et Ceta étant les deux faces d’une même médaille».

Selon la plateforme, un rejet du TTIP et du Ceta devra libérer la voie pour entamer ensuite des négociations sur la mise en place «de conditions commerciales mondiales équitables, qui respectent également les intérêts des dits pays en voie de développement».