Travis Kalanick ne bénéfice pas d’une image particulièrement bonne. Sa personnalité est d’ailleurs fortement critiquée dans la Silicon Valley. (Photo: Licence CC)

Travis Kalanick ne bénéfice pas d’une image particulièrement bonne. Sa personnalité est d’ailleurs fortement critiquée dans la Silicon Valley. (Photo: Licence CC)

Travis Kalanick lâche les commandes d’Uber. Mercredi matin, le fondateur de l’entreprise américaine a annoncé quitter ses fonctions, sous la pression des investisseurs. «J’aime Uber plus que tout au monde et, dans cette période difficile de ma vie personnelle, j’ai accepté la demande des investisseurs de me retirer pour qu’Uber recommence à se développer plutôt que d’être parasité» par les difficultés, écrit-il dans une lettre citée par le New York Times.

Sous le feu des critiques

Depuis plusieurs mois, le groupe californien fait face à des renvois et démissions en série. L’entreprise est notamment accusée de harcèlement et sexisme, mais aussi de soupçons de vols de technologie. Travis Kalanick était lui-même pointé du doigt pour ses méthodes musclées et déplacées ainsi que pour sa personnalité sulfureuse.

Ce départ intervient une semaine après la décision du PDG de se retirer temporairement de ses fonctions. «J’ai besoin de travailler sur moi-même pour devenir le leader dont cette société a besoin», expliquait-il, mardi 13 juin, dans un message adressé à l’ensemble des salariés.

Travis Kalanick reste toutefois membre du conseil d’administration de la plateforme de VTC et détient donc toujours un droit de vote majoritaire.