Le sommet qui se tient ce mercredi à Bruxelles doit permettre à Theresa May, Première ministre britannique, de s’exprimer devant les 27 qui échangeront ensuite sur l’avancée des négociations. (Photo: Shutterstock)

Le sommet qui se tient ce mercredi à Bruxelles doit permettre à Theresa May, Première ministre britannique, de s’exprimer devant les 27 qui échangeront ensuite sur l’avancée des négociations. (Photo: Shutterstock)

Se voulant encore optimiste il y a quelques jours quant à un accord prochain sur le Brexit, Michel Barnier, négociateur en chef de l’Union européenne, s’est montré ce mardi plus réservé sur l’échéance à laquelle les négociations aboutiront.

Il a en effet expliqué, en marge du sommet des 27 qui se tient ce mercredi à Bruxelles, que «nous avons beaucoup travaillé durant les semaines passées et durant les tout derniers jours avec les autorités britanniques pour trouver un accord global, sur l’objectif d’un retrait ordonné du Royaume-Uni, et (…) nous n’y sommes pas encore.»

Vers un «Brexit dur»?

Michel Barnier a notamment précisé que plusieurs sujets restaient ouverts, notamment la question de la frontière entre l’Irlande du Nord et la République d’Irlande. Et alors que le sommet organisé ce mercredi avait été annoncé comme un «moment de vérité», et que Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, s’était montré confiant il y a quelques jours sur «le potentiel de rapprochement entre les deux parties» qui avait augmenté, certains observateurs estiment que l’on se dirige désormais vers un «Brexit dur».

Theresa May, Première ministre britannique, devrait s’exprimer à Bruxelles ce mercredi soir devant les 27, qui échangeront ensuite sur l’état des négociations.