«Nous sommes toujours ouverts à la discussion avec les États-Unis. L’UE dans son ensemble est fondée sur l’idée que nous discutions», a indiqué jeudi la commissaire européenne au Commerce Cecilia Malmström. (Photo: Sébastien Goossens / archives)

«Nous sommes toujours ouverts à la discussion avec les États-Unis. L’UE dans son ensemble est fondée sur l’idée que nous discutions», a indiqué jeudi la commissaire européenne au Commerce Cecilia Malmström. (Photo: Sébastien Goossens / archives)

La première salve de mesures protectionnistes décidées par l’UE contre certains produits américains entre en vigueur ce vendredi. Riz, maïs, Harley-Davidson, jeans… Ces produits se voient imposer une nouvelle taxe de plus ou moins 25%.

Les mesures porteront dans un premier temps sur 2,8 milliards d’euros. Mais l’Union européenne dispose d’une réserve de taxes potentielles de 10 à 50%, qui pourraient être appliquées sur les 3,6 milliards d’euros supplémentaires de produits américains en trois ans.

Un geste de dépit de la Commission européenne, qui, comme la Chine, a décidé d’adopter la tactique de l’«œil pour œil, dent pour dent» face aux provocations de Donald Trump, qui a mis à exécution le 1er juin les menaces qu’il brandissait depuis le début de l’année sur une taxation exceptionnelle de l’acier et de l’aluminium importés sur le territoire américain.

Encore un espoir

Pourtant, les Européens ne sont pas à l’aise avec ce bras de fer qu’ils commencent avec leur allié historique outre-Atlantique. Et Bruxelles espère encore que le ton entre les deux administrations se calme et que les choses rentrent dans l’ordre.

Jeudi, la commissaire européenne au Commerce Cecilia Malmström s’est dite prête à continuer les négociations pour que ces barrières douanières soient levées. «Nous sommes toujours ouverts à la discussion avec les États-Unis. L’UE dans son ensemble est fondée sur l’idée que nous discutions», a-t-elle rappelé, citée par Le Figaro.