Le procureur général d’État sera le garant de l’enquête préliminaire. (Photo : Etienne Delorme/archives)

Le procureur général d’État sera le garant de l’enquête préliminaire. (Photo : Etienne Delorme/archives)

Commission parlementaire ou non, il y aura une enquête sur l’affaire Livange-Wickrange. En plein débat à la Chambre des députés, le parquet de Luxembourg a fait savoir qu’il ouvrait une enquête préliminaire.

« Dans le cadre de l’affaire dite ‘Livange-Wickrange’, le Parquet de Luxembourg a ordonné le 13 juin 2012 une enquête préliminaire à effectuer par le Service de la police judiciaire (SPJ), en application de l’article 46 du code d’instruction criminelle », sous la surveillance du procureur général d’État, précise le communiqué.

Suspicion d’extorsion

Pour la justice, « il se dégage en effet des déclarations faites publiquement qu’il y a des indices qui font qu’on ne peut exclure que le promoteur Guy Rollinger ait fait l’objet de faits susceptibles d’être qualifiés pénalement de l’infraction d’extorsion ».

Rappelant, « de manière inlassable » la présomption d’innocence, le parquet signale qu’il veillera « avec tous les moyens à sa disposition, à ce que l’enquête soit accomplie dans de bons délais et de manière aussi complète que possible au niveau de l’enquête préliminaire ».