Les rames du tram sont fabriquées en Espagne mais présenteront une touche luxembourgeoise au sol. (Photo: Luxtram)

Les rames du tram sont fabriquées en Espagne mais présenteront une touche luxembourgeoise au sol. (Photo: Luxtram)

Le ministère du Développement durable et des Infrastructures et la société Luxtram qui coordonne le chantier de la future épine dorsale de la mobilité dans la capitale ont fait le point ce mercredi sur la construction des futures rames. 

Elles seront au nombre de neuf pour circuler sur le premier tronçon qui reliera au Kirchberg Luxexpo à l’arrêt Pont-Rouge. Leur construction auprès du constructeur espagnol CAF retenu pour le projet a débuté en mars dernier. La première d’entre elles est terminée. Chacune coûtera un peu plus de 3,5 millions d’euros.

La tant attendue livraison est prévue pour début 2017, avec un horizon estimé pour l’instant à février. L’arrivée de ce colis pas comme les autres nécessitera un transport de trois à quatre jours. Mais celle-ci n’arrivera qu’en morceaux, livrés par deux camions. Il faudra donc l’assembler, une fois déchargée au neien Tramsschapp dont les travaux se poursuivent.

Les concepteurs espagnols se sont calqués sur la fin de ce chantier pour livrer la première rame après une phase de test à Saragosse qui doit durer trois mois. 

Au total, 300 personnes au maximum pourront prendre place à l’intérieur de chaque rame, dont 75 sur des places assises.

Si la conception générale des rames est espagnole, une touche luxembourgeoise sera apportée au sol par la société Mono installée à Foetz depuis 1978. Elle est spécialisée dans la production de caoutchouc.

Un nouveau mode de transport qui sera aussi pourvoyeur d’emplois, avec notamment l’embauche de traminots. Luxtram a déjà reçu 900 candidatures pour une trentaine de postes disponibles.

Revoyez la totalité du trajet du tram présenté en vidéo: