La photo officielle de l’annonce du lancement du fonds… en janvier 2012. Un brin prématurée.. (Photo: SIP / archives)

La photo officielle de l’annonce du lancement du fonds… en janvier 2012. Un brin prématurée.. (Photo: SIP / archives)

On aurait pu le croire rangé aux oubliettes, mais le Luxembourg Future Fund est bien sur les rails. Il devrait être opérationnel entre juillet et septembre de cette année, après avoir reçu l’agrément de la CSSF. La nouvelle n’est pas officielle, mais a été glanée en marge de la conférence diplomatique qui s’est tenue à la Chambre de commerce le 23 avril.

Ce fonds d’investissement, cofinancé (pour commencer) par la SNCI (Société nationale de crédit et d’investissement, bras d’investissement de l’État), à hauteur de 120 millions d’euros, et par le Fonds européen d’investissement pour 30 millions d’euros, a pour vocation d’investir dans des sociétés étrangères pour les inciter à s’implanter au Luxembourg. Un financement sous condition d’installation en somme, pour permettre la diversification de l’économie luxembourgeoise.

Conférence de presse en préparation

L’idée avait été annoncée en janvier 2012 par le gouvernement de l’époque. Le ministre des Finances, Luc Frieden (CSV) et son homologue à l’Économie, Jeannot Krecké (LSAP), en avaient alors expliqué les enjeux. «Ce fonds aura comme objet de soutenir la diversification et le développement durable de l’économie luxembourgeoise, en contribuant à attirer au Luxembourg diverses activités entrepreneuriales. Il réalisera des investissements dans des PME innovantes en phase de démarrage, de développement ou de croissance, actives dans les secteurs technologiques les plus variés, à l’exclusion du secteur des technologies de la santé, et contribuera indirectement au développement d’un écosystème capital-risque au Luxembourg», avait ainsi détaillé le ministre de l’Économie.

Et l’utilisation du futur n’était pas vaine. Le lancement était prévu pour le premier semestre 2012… mais il aura fallu 28 mois pour démêler les imbroglios techniques liés au fonds en question.

L’on sait déjà qu’un comité d’investissement, composé de représentants des actionnaires (où le FEI serait néanmoins surreprésenté par rapport à sa quote-part), décidera des sociétés cibles et des modalités d’installation.

Il se prépare une nouvelle conférence de presse. Davantage de précisions seront apportées par les ministres de tutelle… qui ont changé entretemps. Il s’agit maintenant de Pierre Gramegna (DP) et d’Étienne Schneider (LSAP).