Yves Elsen: «Le Grand-Duché est apprécié pour la qualité et le degré d’innovation de nos produits et services ‘Made in Luxembourg’.» (Photo: Mike Zenari / archives)

Yves Elsen: «Le Grand-Duché est apprécié pour la qualité et le degré d’innovation de nos produits et services ‘Made in Luxembourg’.» (Photo: Mike Zenari / archives)

À 59 ans, Yves Elsen a pas mal roulé sa bosse à l’international. Après plus de 15 années passées chez SES, où il a occupé plusieurs postes à responsabilités, puis chez Satlynx Luxembourg, qu’il a fondé, présidé et dirigé, il est, depuis 2003, managing partner et CEO de Hitec.

La société, spécialisée dans l’ingénierie de haut niveau, notamment dans le domaine des satellites, réalise près d’un tiers de son chiffre d’affaires en dehors du Luxembourg.

Ancien président du Fonds national de la recherche, entre 2010 et 2016, Yves Elsen préside aussi, depuis un an, le conseil de gouvernance de l’Université du Luxembourg.

 

Monsieur Elsen, votre travail contribue au rayonnement à l’international du Luxembourg. Quand en avez-vous pris conscience pour la première fois?

«Chaque fois que notre société est invitée à participer à des appels d’offres à l’international, nous prenons conscience que nos métiers et produits sont connus et nos prestations appréciées au-delà des frontières du Luxembourg.

Comment se positionne le savoir-faire luxembourgeois en matière de technologies de pointe? Peut-on parler d’un savoir-faire typiquement luxembourgeois?

«L’emploi au sein de la même entreprise de collaborateurs et de collaboratrices venant de différents pays et ayant fait leurs études dans différentes écoles et universités est à la source d’un savoir-faire ‘typiquement’ luxembourgeois. La conception des produits, services ou solutions technologiques proposés aux clients bénéficie ainsi de différentes approches de conception et de réalisation au sein de la même entreprise, fait qui est important dans le domaine des technologies et de l’ingénierie. Tout ceci est à l’origine du succès luxembourgeois.

Luxembourg est un pays... fiable, dynamique et ouvert. Reconnaissez-vous Luxembourg dans ces mots-clés retenus par le gouvernement?

«Absolument, par sa taille, son positionnent géographique au cœur de l’Europe, entre deux grands bassins linguistiques, par la diversité des salarié(e)s travaillant au Grand-Duché et par sa stabilité, son savoir-faire et sa capacité d’innovation, ces mots résument bien le pays.

Que vous disent vos interlocuteurs à l’étranger sur le Luxembourg?

«Les interlocuteurs sont toujours surpris de la diversité d’activités qui se déroulent à partir du Grand-Duché, et de la cadence à laquelle le pays sait s’adapter et se diversifier. Ils connaissent tous le Luxembourg: c’était surtout l’Arbed dans le passé, puis RTL, et à cela s’ajoutent aujourd’hui la place financière, les activités de l’espace, le numérique, les produits industriels et de plus en plus la recherche publique. Le Grand-Duché est apprécié pour la qualité et le degré d’innovation de nos produits et services ‘Made in Luxembourg’, sans oublier les courts chemins entre instances publiques et décideurs industriels et économiques.

Et qu’est-ce que vous leur répondez pour leur donner envie de visiter le Luxembourg?

«S’ils ont envie de se retrouver dans un environnement international et dynamique, avec le charme d’un pays à taille humaine et des gens avec un sens pragmatique, il faut venir au Grand-Duché. Une fois qu’ils ont découvert nos produits du terroir, ils apprécieront encore plus notre pays.

À quelle occasion avez-vous pu particulièrement être fier du Luxembourg?

«Dans la nuit du 10 au 11 décembre 1988, sur la base de tir du centre spatial guyanais à Kourou, lors du lancement d’Astra 1A, le premier satellite luxembourgeois à bord du vol 27 de la fusée Ariane 4. C’était un tir réussi pour la fusée européenne, mais un grand bond pour SES et le Luxembourg!»

L’aventure #CelebratingLuxembourg continue sur celebratingluxembourg.com pour découvrir toutes les personnalités.