Le chantier de la troisième tour de la CJUE ne doit pas dépasser les 168,7 millions d'euros, selon l'accord-cadre signé entre l'État et la Cour. (Photo: CJUE)

Le chantier de la troisième tour de la CJUE ne doit pas dépasser les 168,7 millions d'euros, selon l'accord-cadre signé entre l'État et la Cour. (Photo: CJUE)

Les Twin Towers du Kirchberg ne vont pas le rester longtemps. Le Conseil de gouvernement a validé, ce jeudi, la construction d’une troisième tour pour la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE). Cette décision, motivée à la fois par «la croissance de l’activité juridictionnelle et du nombre de ses membres» et par la volonté de «mettre fin à l’hébergement à titre provisoire d’une partie de ses services», a abouti à la mise en place d’un contrat-cadre.

Ce dernier prévoit ainsi que le Luxembourg soit le maître d’œuvre de ce nouveau chantier et que la CJUE lui verse une indemnité de location-achat destinée au «remboursement de l’investissement». Selon les conditions de cet accord, la CJUE doit devenir propriétaire du futur bâtiment «au plus tard» en 2036. Le contrat-cadre de cette cinquième extension de la Cour prévoit que les dépenses «ne peuvent pas dépasser le montant de 168,7 millions d'euros».

Confié à l'architecte français Dominique Perrault, déjà auteur des deux premières tours, le nouveau bâtiment sera implanté dans l'alignement des deux tours existantes et empiétera sur la rue Charles-Léon Hammes. Cette dernière deviendra alors une voie sans issue. D'une hauteur et d'une largeur plus importante, la tour C ne devrait cependant pas dépasser les 110 mètres de haut, selon les informations de la CJUE. Inauguration prévue pour 2019.