Kussbus s’apprête maintenant à lancer une campagne de publicité dans les médias les plus lus par les frontaliers. (Photo: DR)

Kussbus s’apprête maintenant à lancer une campagne de publicité dans les médias les plus lus par les frontaliers. (Photo: DR)

Une quinzaine de clients et aucun problème technique. Le bilan de la première journée est plutôt positif pour Jean-Luc Rippinger, le CEO de la start-up luxembourgeoise. Les algorithmes de Kussbus ont en effet bien fonctionné pour définir le trajet le plus adapté entre Arlon, le Kirchberg et le Glacis, tout en créant des arrêts virtuels en fonction des requêtes enregistrées.

«Trois autobus de notre partenaire Voyages Emile Weber ont circulé sur le trajet et ont fait plusieurs allers-retours», explique-t-il à Paperjam. «La première navette est partie avant 6h et a déposé les premières personnes à 7h en ville.» Le service a fonctionné jusqu’à 9h et a repris à 16h pour les retours de travail.

Bientôt d’autres quartiers couverts

Kussbus avait annoncé le lancement de son service sur les réseaux sociaux et par le biais d’une newsletter, qui compte déjà 5.000 abonnés. Mais la petite entreprise prévoit maintenant de lancer une campagne de publicité plus large sur des médias.

«Nous attendons de voir quelle sera la fréquentation de cette première ligne. Si elle s’avère importante, nous lancerons de nouveaux tracés à l’intérieur de Luxembourg-ville pour relier plusieurs quartiers au Kirchberg et à la Cloche d’Or», précise Jean-Luc Rippinger. Une liaison avec Thionville est également prévue, mais la start-up attend encore des autorisations du côté français.

Une collaboration avec PwC

L’algorithme développé par la start-up luxembourgeoise permet de calculer des trajets et de créer des arrêts virtuels en fonction des demandes faites par les utilisateurs de l’application. Il calcule également les chemins les moins embouteillés, et préférera par exemple les routes qui disposent d’un couloir de bus plutôt que les autoroutes aux heures de pointe.

À mi-chemin entre le taxi et le transport en commun, ce service propose une nouvelle offre de mobilité pour les salariés du Luxembourg. Son application permet de réserver une place à la dernière minute. Quant au prix, il faut compter moins de 5 euros pour un aller simple entre Arlon et le Kirchberg.

Kussbus a eu l’occasion de procéder à des tests grandeur nature pendant plusieurs semaines fin 2017 avec PwC. Le cabinet situé dans le quartier Cloche d’Or avait demandé à essayer la solution pour une vingtaine d’employés résidents luxembourgeois qui s’étaient portés volontaires. La collaboration pourrait reprendre dès que Kussbus élargira son service à ce quartier.

Les lecteurs de Paperjam peuvent bénéficier de trois allers-retours gratuits en utilisant le code «Arlon».