C’est dans sa qualité d’ancien chef de gouvernement (et donc du Srel) que Jean-Claude Juncker sera appelé à la barre. (Photo: Maison Moderne)

C’est dans sa qualité d’ancien chef de gouvernement (et donc du Srel) que Jean-Claude Juncker sera appelé à la barre. (Photo: Maison Moderne)

C’est dans sa qualité d’ancien chef de gouvernement, et donc du Service de renseignement de l’État (dit «Srel»), que Jean-Claude Juncker sera appelé à la barre en tant que témoin lors du procès, très attendu, dans «l’affaire des écoutes du Srel». En outre, la 12e Chambre du tribunal d’arrondissement de Luxembourg entendra l’enquêteur en charge de l’affaire, Fernand Ruppert.

Huit séances sont prévues lors de ce procès contre l’ancien directeur du Srel, Marco Mille (2003-2010), ainsi que deux anciens agents, Fränk Schneider et André Kemmer: les trois hommes accusés d’infraction contre les lois sur la protection de la vie privée et des données personnelles, ainsi que du «détournement, sinon recel, du CD ‘Frisbee’».

En d’autres termes, ils devront répondre d’écoutes présumées illégales contre l’ancien collaborateur et informaticien Loris Mariotto, ainsi que l’utilisation d’un disque, crypté, qui contiendrait une conversation entre Jean-Claude Juncker et le Grand-Duc Henri au sujet de l’affaire «Bommeleeër». 

Enregistrement qui n’est pas à confondre avec celui, produit par Marco Mille, d’une conversation entre lui et Jean-Claude Juncker, qui avait déclenché l’affaire du Srel et provoqué des élections anticipées en 2013.