Le nouveau bâtiment d’EY accueille pour la première fois une nouvelle génération de juniors ce jeudi 15 septembre.  (Photo: Marion Dessard)

Le nouveau bâtiment d’EY accueille pour la première fois une nouvelle génération de juniors ce jeudi 15 septembre.  (Photo: Marion Dessard)

Pour les RH d’EY Luxembourg comme pour d’autres cabinets d’audit et de conseil, le plus grand pic dans l’année, c’est au mois de septembre. Comme en 2015, 180 personnes ont fait leur rentrée ce jeudi 15 septembre, dont 5% d’expérimentés. Pour le métier audit, ils seront rejoints par un autre groupe de nouveaux en janvier.

Pour ce premier «on-boarding» dans les bureaux flambant neuf du Kirchberg, EY Luxembourg a prévu un programme d’intégration soutenu. «Nous souhaitons mettre en lumière plusieurs valeurs fondatrices, dont le travail en équipe, l’intégrité et le respect. Seul, on ne peut rien construire», cadre Terence Butler, recruitment manager chez EY Luxembourg.

Terence Butler

Pour Terence Butler, les premières semaines sont décisives pour que les juniors tissent des liens entre eux.

Nourrir le talent 

Après deux semaines de formation au Luxembourg sur les nouveaux outils, méthodologies et autres procédures internes, les nouveaux s’envoleront ensuite 10 jours à Spa. «On leur inocule l’ADN d’EY», soutient Olivier Lemaire, people partner chez EY Luxembourg. «Nous mélangeons sessions techniques et événements en soirées. Ce qui nous fait vivre, c’est l’entrepreneuriat et l’innovation. C’est ce que nous leur transmettons.»

Terence Butler embraye: «Pour qu’ils collaborent bien, il faut qu’ils se connaissent. Durant ce séjour hors du quotidien, ils tissent des liens précieux pour la suite.» Après ces presque quatre semaines d’intronisation, les jeunes arrivés sont sur le pont pour démarrer leurs missions et affronter la «busy» de janvier.

L’esprit de corps doit être nourri.

Olivier Lemaire, partner chez EY Luxembourg

Pour aider les jeunes recrues à s’y retrouver dans les méandres de la maison EY, un système de parrainage a été mis en place. «L’appartenance est un problème récurrent pour les acteurs de notre taille», affirme Olivier Lemaire. Ainsi, le councelor fait toujours partie de la même ligne métier que son councelee. «En matière d’accueil et d’intégration, chacun a un rôle à jouer», appuie Terence Butler. «L’apprentissage entre pairs est très important dans une entreprise comme la nôtre, et ce, tout au long de la carrière. Les jeunes ont soif d’apprendre et de se former.»

Promouvoir le Luxembourg fait partie de la discussion RH.

Terence Butler, recruitment manager chez EY Luxembourg

Plus qu’un poste bien défini et une marque bien connue des candidats, les recruteurs d’EY vendent souvent le Luxembourg, son contexte de travail attractif, sa qualité de vie et le dynamisme de son économie. «Promouvoir le Luxembourg fait partie de la discussion RH. Nous mettons régulièrement en avant son intérêt financier, sa diversité économique, ses 150 banques, ses 3 milliards d’actifs sous gestion... Ensuite, son confort de vie et sa vie culturelle multilingue», souligne Terence Butler.

Autre facteur d’attractivité, le siège du boulevard Kennedy inauguré l’hiver précédent permet aux équipes d’être à la fois au cœur de la ville et proches des clients. Et Olivier Lemaire de constater: «C’est à la fois un immeuble fonctionnel et prestigieux. Ses espaces sont beaucoup plus adaptés aux modes de travail actuels. Les associés sont à présent tous dans un open space. Nous avons eu de très bons retours depuis lors. C’est un vrai changement culturel.»