À l’approche des élections législatives, Pierre Gramegna a peut-être livré une des dernières interviews de son mandat à la presse internationale. Le ministre des Finances a répondu aux questions de CNBC dans les locaux du ministère en marge des réunions de l’Eurogroupe et de l’Écofin organisées à Luxembourg.

De l’Italie

Au sujet de la situation en Italie, Pierre Gramegna veut laisser le bénéfice du doute à la nouvelle équipe gouvernementale, ne disposant pas de toutes les données pour juger de la situation financière du pays. «Le plus grand challenge pour l’Italie est la réduction de sa dette» et elle s’est engagée à le faire sur le long terme, souligne-t-il.

Du commerce international

Interrogé sur les relents de guerre commerciale ou du moins de tensions en provenance des États-Unis en raison des barrières douanières voulues par Donald Trump, Pierre Gramegna note, d’une part, le bénéfice pour l’Europe de se rapprocher de la Chine via des accords pour faciliter les échanges entre les deux blocs. Le ministre des Finances ajoute, d’autre part, considérer le nouvel accord conclu lundi entre les USA, le Canada et le Mexique comme un signal positif pour le commerce mondial.

Du Brexit

Au sujet du Brexit, Pierre Gramegna note que les scénarios ont évolué pour se figer désormais autour de deux options: un «hard Brexit» et une sortie sans «deal». Le ministre veut éviter ce dernier scénario et préconise de trouver au moins une solution pour une période de transition.