Après Bloomberg, c’est au tour du Financial Times d’indiquer que Pierre Gramegna a ses chances pour succéder à Jeroen Dijsselbloem au poste de président de l’Eurogroupe. (Photo: Union européenne / archives)

Après Bloomberg, c’est au tour du Financial Times d’indiquer que Pierre Gramegna a ses chances pour succéder à Jeroen Dijsselbloem au poste de président de l’Eurogroupe. (Photo: Union européenne / archives)

Déjà évoquée début octobre par la presse internationale, la possible nomination de Pierre Gramegna (DP) comme futur président de l’Eurogroupe revient sur le devant de la scène ce lundi. Selon le Financial Times, le Luxembourgeois serait «le principal favori» dans la course lancée par le départ annoncé de Jeroen Dijsselbloem, en janvier prochain.

Citant plusieurs diplomates, le quotidien économique britannique estime que le Luxembourgeois est «un sérieux prétendant», principalement en raison de «ses tendances politiques centristes et son expérience liée au fait qu’il est l’un des ministres (en fonction, ndlr) les plus anciens de l’UE». S’étant dit «prêt» à assumer la fonction dans les colonnes du Wort, Pierre Gramegna pourrait toutefois voir ses ambitions contrecarrées par plusieurs facteurs.

Concurrence française, italienne, portugaise et slovaque

Notamment par la présence de l’ancien Premier ministre, Jean-Claude Juncker, à la tête de la Commission européenne, qui réduit mathématiquement ses chances de voir un autre Luxembourgeois occuper l’un des postes les plus importants de l’UE. Mais aussi les élections législatives qui se tiendront en octobre 2018 et qui pourraient amener à un changement au sein de la coalition gouvernementale.

Selon les sources diplomatiques citées par le Financial Times, les ministres français, italien, portugais et slovaque pourraient également être sur les rangs. Toujours selon le quotidien britannique, la nomination du nouveau président de l’Eurogroupe, qui devra notamment gérer les discussions autour de la prochaine phase de l’intégration monétaire au sein de la zone euro, pourrait ne pas intervenir avant que les négociations de coalition en Allemagne ne se terminent. La réunion des ministres des Finances des pays de la zone euro, qui se tient ce lundi à Bruxelles, ne devrait donc pas voir d’annonce officielle sur ce sujet. La prochaine réunion se tiendra le 4 décembre prochain.