L’Adem fait le lien entre les BPI (bénéficiaires de la protection internationale) à la recherche d’un emploi et les entreprises qui ont des besoins en recrutement. (Photo: Licence C.C.)

L’Adem fait le lien entre les BPI (bénéficiaires de la protection internationale) à la recherche d’un emploi et les entreprises qui ont des besoins en recrutement. (Photo: Licence C.C.)

Institution: Adem

Secteur d’activité: Aide à l’emploi

Nombre d’employés: 523

Challenge: Insérer les réfugiés sur le marché de l’emploi

Suite à l’afflux important de réfugiés à partir de 2015, l’Adem, dans le cadre du partenariat pour l’emploi avec l’UEL, fait le lien entre les BPI (bénéficiaires de la protection internationale) à la recherche d’un emploi et les entreprises qui ont des besoins en recrutement.

Méthode: Évaluer le besoin

L’Adem avait organisé un premier speed dating avec la Fedil début 2018. Sollicitée par la Chambre des métiers qui doit également faire face à des difficultés de recrutement et qui souhaite s’engager dans l’intégration des réfugiés, l’Adem a renouvelé l’expérience le 16 mai dernier.

Solution: Un speed dating entre entreprises et réfugiés

25 entreprises affiliées à la Chambre des métiers et à la Fédération des artisans proposaient des postes à pourvoir en tant qu’électricien, peintre, plombier, plaquiste, etc. Et une quarantaine de réfugiés venus entre autres de Syrie, Irak et Érythrée se sont inscrits, avec des savoir-faire et des compétences correspondants.

ROI: À suivre

Il est trop tôt pour savoir si des réfugiés ont pu obtenir un emploi à la suite de leurs entretiens avec les entreprises de l’artisanat, mais les besoins en main-d’œuvre sont là. Et si l’expérience et les compétences sont reconnues, les embauches ne devraient pas tarder.