Gaby Wagner, directrice adjointe de l’Adem, Nicolas Schmit, ministre du Travail, Isabelle Schlesser, directrice de l’Adem, et Ian Tewes, directeur adjoint de l’Adem, se réjouissaient ce lundi de la baisse significative du chômage. (Photo: Lala La Photo)

Gaby Wagner, directrice adjointe de l’Adem, Nicolas Schmit, ministre du Travail, Isabelle Schlesser, directrice de l’Adem, et Ian Tewes, directeur adjoint de l’Adem, se réjouissaient ce lundi de la baisse significative du chômage. (Photo: Lala La Photo)

L’Adem présentait lundi son rapport annuel 2017. L’administration a enregistré une baisse continue du chômage depuis 2015, avec une baisse de 4,4% depuis un an. Une bonne nouvelle, les jeunes de moins de 30 ans et les demandeurs d’emploi peu qualifiés ont bénéficié plus particulièrement de cette embellie. «C’est une bonne nouvelle et nous nous réjouissons», explique Isabelle Schlesser, directrice de l’Adem. «Certains ne profitent cependant pas encore de cette baisse: les 45 ans et plus, les personnes souffrantes ainsi que ceux qui ont un diplôme de l’enseignement supérieur.»

Au-delà des différents projets pour accompagner les demandeurs d’emploi des catégories les plus touchées, l’Adem compte renforcer son éventail de formations afin que les demandeurs d’emploi répondent plus aux critères demandés des emplois non pourvus.

Quelque 4.900 demandeurs d’emploi ont ainsi pu participer à une action de formation au cours de l’année 2017, et 30 nouvelles offres de formations ont été mises en place.

L’approche individualisée est une priorité.

Nicolas Schmit, ministre du Travail

À noter la formation «Fit4Coding», qui permet de se former au métier de développeur et d’intégrateur web en quelques mois – des formations qui sont très demandées au Luxembourg – et qui a été reconnue comme «best practice» au niveau européen.

Les formations OpenClassrooms, ou cours digitaux gratuits et ouverts à tous, ont séduit seulement une trentaine de personnes en 2017, depuis leur lancement en septembre. «Cela nécessite une démarche de la part du demandeur d’emploi, et ceux qui les ont utilisées sont déjà formés aux outils digitaux», regrette Isabelle Schlesser. «Mais nous allons faire un nouvel effort pour promouvoir ce produit, pour les quatre premiers mois de l’année, 55 personnes ont utilisé les cours OpenClassrooms, les chiffres sont donc plus encourageants.»

Du côté du ministère du Travail, on mise sur une coopération renforcée avec les employeurs pour mieux répondre à leurs demandes. «L’approche individualisée est une priorité, il faut tenir compte des spécificités des besoins des demandeurs d’emploi», a indiqué le ministre du Travail Nicolas Schmit. «Que ce soit en répondant plus précisément aux questions des recruteurs, ou en développant de nouvelles formations en partenariat avec les employeurs. Tout cela sera renforcé dans les mois à venir.»