Les drones, auparavant sources de craintes et d’angoisses, semblent à présent mieux s’intégrer dans l’imaginaire collectif. (Photo: Licence C.C.)

Les drones, auparavant sources de craintes et d’angoisses, semblent à présent mieux s’intégrer dans l’imaginaire collectif. (Photo: Licence C.C.)

Avec ses bus, Citymapper devient le nouveau «taxi driver» de Londres

Après l’échec d’Uber dans la capitale londonienne, c’est la start-up Citymapper, connue pour son application mobile de déplacements urbains et calculs d’itinéraires, qui entend révolutionner les transports en proposant Smart Ride, un service hybride entre bus et taxi. La start-up avait déjà voulu expérimenter un service de bus, avant que Transport for London, l’organisme public local régissant les transports, refuse de lui octroyer la licence, arguant que le service augmenterait la congestion de la ville. Avec Smart Ride, Citymapper contourne les problématiques administratives en exploitant un équivalent britannique de la licence VTC. Avec des véhicules de huit places ou moins, le service n’est plus tenu de se soumettre aux conditions d’exploitation d’une compagnie de bus et pourra notamment effectuer des arrêts flexibles en fonction de la demande (à la manière des taxis). Une flexibilité que la société espère mettre à profit pour justement régler les problèmes de circulation à Londres.

Du toit des camions, le drone déploie ses ailes

Amazon a récemment déposé un brevet pour économiser les batteries de ses drones dans le cadre de son projet de livraison Amazon Prime Air. L’idée consiste à laisser se poser les drones sur les toits des camions de certaines compagnies de transport routier partenaires pour effectuer une partie de leurs trajets. Le drone réduirait ainsi son temps de vol, ce qui pourrait résoudre nombre de problématiques pour Amazon, confronté à des critiques sur la sécurité des vols. Les drones, auparavant sources de craintes et d’angoisses, semblent à présent mieux s’intégrer dans l’imaginaire collectif. Notamment grâce à des expériences réussies soulignant les bénéfices qu’ils peuvent apporter. On pense par exemple à la livraison de poches de sang ou de médicaments par drones dans les zones difficiles d’accès.

Maria Callas ressuscite pour un nouveau concert

Et si la technologie ressuscitait les défunts? Si le fantasme est encore loin d’être à portée de main, il devient possible de remonter le temps pour revivre les grands concerts d’artistes, ou presque. La Juilliard School de New York propose une tournée mondiale de Maria Callas, 40 ans après sa mort. Comment la cantatrice s’y prend-elle pour venir à nouveau satisfaire les oreilles et les yeux de son public? Sous forme d’hologramme.  La société Base Hologram est parvenue à reconstituer la Callas à partir des images d’archive de l’artiste, elles-mêmes animées grâce à des doublures physiques. Grâce à la technologie, la diva a pu remonter sur les plus grandes scènes de sa carrière: à La Scala, le Met et Covent Garden. La France pourra la retrouver le 30 novembre à la salle Pleyel de Paris. La Callas n’est pas la première célébrité à «ressusciter» sous cette forme: l’année dernière, Claude François apparaissait dans la comédie musicale Hit Parade.

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