Le futur réseau national de bornes de recharge électriques pourra être complété par des bornes supplémentaires installées aux frais des communes ou des entreprises. (Photo: Charles Caratini / archives)

Le futur réseau national de bornes de recharge électriques pourra être complété par des bornes supplémentaires installées aux frais des communes ou des entreprises. (Photo: Charles Caratini / archives)

Bien que la priorité du gouvernement en matière de mobilité soit mise sur les transports en commun, le développement du parc de voitures électriques semble figurer en bonne place. Preuve en est, les détails apportés par Francine Closener (LSAP), secrétaire d’État à l’Économie, sur le futur réseau de bornes de recharge. Basé sur un «système commun central», le futur réseau national qui doit être composé de quelque 800 bornes d’ici à 2020 «sera déterminé de manière à assurer une couverture optimale (…) sur tout le territoire national».

Mais si «le nombre maximal de bornes à installer dans les communes sera défini», la secrétaire d’État indique que «les communes, comme tout autre acteur public ou privé, seront libres d’installer des bornes supplémentaires à leurs frais sur des emplacements qu’ils choisiront sur le territoire de leur commune afin de renforcer l’infrastructure nationale de base». De futures bornes qui devront bien évidemment répondre «aux caractéristiques fonctionnelles et techniques minimales (…) et être situées sur des emplacements ouverts au public».

Creos en négociation avec la BEI pour obtenir un prêt

Francine Closener, secrétaire d’État à l’Économie

En échange de cet effort financier, le gouvernement prévoit que les communes volontaires pourront «être récompensée dans le cadre du Pacte climat», soit une dotation de l’État, sans toutefois que le montant de cette aide ne soit précisé. Pour ce qui est de la mise en place du futur réseau national de bornes de recharge, Francine Closener ajoute que «les gestionnaires de réseau (…) sont sur la voie de finaliser d’un côté le concept qui encadrera les services d’installation, d’exploitation et de maintenance (…) et de l’autre côté les analyses quant au choix de l’infrastructure technique à mettre en place».

Indiquant que «le financement des opérations et investissements des gestionnaires de réseau est de la seule compétence de l’entreprise elle-même», la secrétaire d’État annonce que Creos Luxembourg, principal acteur du secteur de distribution du Grand-Duché, est «en négociation avec la BEI pour obtenir un prêt pour le financement de son programme d’investissement global des cinq ans à venir, dont notamment le projet de la mise en œuvre de la mobilité technique au Luxembourg».