Le sommet de Davos doit faire résonner les grands enjeux planétaires auprès de nombreux dirigeants. (Photo: Shutterstock)

Le sommet de Davos doit faire résonner les grands enjeux planétaires auprès de nombreux dirigeants. (Photo: Shutterstock)

Près de 3.000 participants se donnent rendez-vous dès ce mardi 22 janvier à Davos pour la 49e grand-messe du capitalisme mondial. Si l’effervescence liée à la nouvelle édition du World Economic Forum fait un peu plus fondre les glaciers dans les Alpes suisses, le sommet de cette année sera quand même marqué par de grandes absences.

Trump? Retenu par le «shutdown» historique qui paralyse les États-Unis. Macron? Empêché par la colère des «gilets jaunes». Theresa May? Perdue dans ses illusions entre Londres et Bruxelles. Au niveau du Luxembourg, le Premier ministre Xavier Bettel fera par contre bel et bien le déplacement.

L’invitée surprise sera donc peut-être à nouveau cette jeune Suédoise de 15 ans, Greta Thunberg, qui avait déjà donné un vent de fraîcheur à la COP24 de Katowice en Pologne, en décembre dernier, en interpellant les dirigeants de la planète sur l’avenir climatique.

Climat et inégalités

Car cette fois, dans les neiges de la station des Grisons, aucun chef d’État, aucun grand patron de multinationale ne pourra plus fermer les yeux sur l’urgence climatique qui impose de regarder la croissance mondiale avec des yeux différents.

Ils ne devraient pas non plus négliger le rapport de l’ONG Oxfam qui pointe que, désormais, sur terre, les 26 personnes les plus riches ont accumulé autant de richesses que celles dont disposent la moitié la plus pauvre de la population mondiale.

À l’aube de ses 50 ans, le sommet de Davos doit donc se réinventer pour vivre avec les vrais problèmes de son époque.