La gouvernance de Cargolux a été bouleversée depuis le départ de Qatar Airways. (Photo: Andrés Lejona / archives)

La gouvernance de Cargolux a été bouleversée depuis le départ de Qatar Airways. (Photo: Andrés Lejona / archives)

Le départ du VP corporate finance de Cargolux, Yves Germeaux, annoncé en interne il y a quelques semaines et bientôt effectif, constitue une nouvelle étape dans les changements opérés au sein de la gouvernance de la compagnie de fret luxembourgeoise depuis le départ de l’actionnaire qatari et l’arrivée des Chinois de HNCA.

Si la venue de Qatar Airways au Luxembourg n’avait entraîné d’autres bouleversements dans la direction que la nomination d’un nouveau CFO (Richard Forson) – devenu CEO ad intérim après la démission de Frank Reimen à l’été 2012 – et d’un nouveau président du conseil d’administration (Albert Wildgen), celle des actionnaires chinois a induit des changements plus en profondeur.

Nouveau bras droit pour Reich

Dès l’annonce de l’identité de l’investisseur, deux membres du comité de direction avaient fait connaître leur désaccord sur la stratégie de la compagnie, Robert van de Weg et Peter van de Pas, avant de quitter le navire. Avec l’installation fin mars comme président & CEO du Suisse Dirk Reich, concomitante avec l’entrée dans le capital, pour 35%, de HNCA, le comité de direction voyait arriver Marcel Funk, senior VP head of flight operations, et Onno Pietersma, senior VP maintenance and engineering.

Le poste de senior VP sales & marketing occupé par M. van de Weg n’a, lui, pas été pourvu. Dirk Reich en assume les fonctions jusqu’à la fin de l’année avant de se prononcer sur la nécessité de trouver un remplaçant. Domenico Ceci a, quant à lui, repris la partie commerciale pure, en devenant VP (pas senior donc) sales & marketing pour l'ensemble des activités internationales (il était auparavant VP sales & marketing Europe, Middle East and Central Asia).

Maxim Strauss, ancien directeur corporate finance (sous Yves Germeaux donc), est parti vers le Business development et la partie stratégique, au rang de directeur toujours, mais de facto en tant que bras droit du CEO. De facto encore, c’est Richard Forson, CFO, qui reprendra le travail d’Yves Germeaux, en train lui de liquider ses congés avant de partir vers des cieux qu’il n’a pas encore voulu dévoiler.