Jean Asselborn prend note du caractère précis d’une attaque qui ne peut pas représenter une solution à long terme. (Capture d’écran: RTL)

Jean Asselborn prend note du caractère précis d’une attaque qui ne peut pas représenter une solution à long terme. (Capture d’écran: RTL)

Jean Asselborn était l’invité samedi de l’émission «Background am Gespréich» sur RTL Radio. Le ministre des Affaires étrangères était rattrapé par l’actualité puisque la nuit précédente, trois pays avaient choisi de mener des frappes aériennes contre des installations en Syrie.

Des installations repérées par les services de renseignement américains, français et britanniques comme des centres de production d’armes chimiques. Une mesure visant à rétablir la crédibilité de la communauté internationale, a indiqué en substance Emmanuel Macron dimanche soir lors de son interview sur BFMTV.

Un drame, avec ou sans gaz 

Les responsables des trois pays ont indiqué avoir mené à bien leurs objectifs. Jean Asselborn estime quant à lui que, avec ou sans gaz, la situation est pour le moins délicate en Syrie.

Quant à ces frappes, le chef de la diplomatie luxembourgeoise évoque une mesure précise qui ne peut toutefois représenter une solution sur le long terme. Et de demander que pareille initiative soit prise dans le cadre des Nations unies.

Le Premier ministre, Xavier Bettel, ne s’est pas exprimé sur le sujet.

À noter que le Conseil des affaires étrangères, qui se réunit ce lundi à Luxembourg, se penchera notamment sur la Syrie à la lumière des derniers événements.