Le leader mondial de la sidérurgie espère pouvoir transformer ses gaz de hauts fourneaux (ici, à Brême en Allemagne) en un carburant moins polluant. (Photo: ArcelorMittal)

Le leader mondial de la sidérurgie espère pouvoir transformer ses gaz de hauts fourneaux (ici, à Brême en Allemagne) en un carburant moins polluant. (Photo: ArcelorMittal)

Dans la lutte contre les gaz à effet de serre, ArcelorMittal développe une nouvelle technologie sur son site de Gand, en collaboration avec la société américaine Lanzatech.

Le projet, qui sera testé sur le site belge, prévoit la transformation des gaz de hauts fourneaux en bioéthanol. Comment? En faisant intervenir des bactéries capables de digérer le monoxyde de carbone et de le transformer en bioéthanol. Celui-ci pourra alors être utilisé pour le transport ou dans la production de plastiques.

80 millions de litres

Selon les calculs du sidérurgiste et de Lanzatech, fournisseur de la solution, la mise en service de cette technologie sur le site gantois permettra la production de 80 millions de litres. Quant à la quantité de CO2 épargnée, elle serait équivalente au remplacement de 100.000 voitures classiques par des voitures électriques.

Plus concrètement, cette technologie en cours d’installation représente un investissement global de 150 millions d’euros. Elle permettra la création de 20 à 30 emplois sur le site flamand.

Quant à la première production de bioéthanol, elle est déjà attendue pour la mi-2020.