Samedi, la fréquentation de la librairie a été «digne d’un samedi d’avant Noël», a confié le patron d’Alinéa. (Photo: Maison moderne / archives)

Samedi, la fréquentation de la librairie a été «digne d’un samedi d’avant Noël», a confié le patron d’Alinéa. (Photo: Maison moderne / archives)

Alors que la semaine dernière, le responsable de la librairie Alinéa, Edmond Donnersbach, annonçait la fermeture de son commerce pour le mois d’août, de nombreux clients et citoyens se sont pressés à ses côtés pour le soutenir et lui faire part de leur intérêt et soutien pour son commerce. «La fréquentation de la journée de samedi a été digne d’un samedi d’avant Noël!», déclare Monsieur Donnersbach. «Nous avons été témoins d’un réel engouement suite aux articles publiés sur notre fermeture. À en croire nos clients, nous sommes une institution en ville et personne ne souhaite nous voir mettre la clé sous la porte.»

À cette occasion, plusieurs propositions lui ont été faites qui pourraient bien faire germer de nouveaux projets. «Mais je souhaite surtout que le ministère de la Culture et la Ville de Luxembourg prennent leurs responsabilités. Des mesures spécifiques doivent être prises. Je ne trouve pas normal par exemple qu’aucun ministre de la Culture depuis plusieurs années ne soit passé à la librairie, qui est un véritable condensé de la culture. Nous ne sommes pas qu’un lieu de vente, mais aussi un lieu d’échange et de rencontres autour de la culture», soutient-il.

Fort de cet enthousiasme, Monsieur Donnersbach souhaiterait donc poursuivre son activité au-delà du mois d’août, sans savoir exactement comment. «Comme nous sommes en période électorale, j’ai aussi reçu le soutien de partis de l’opposition comme le CSV et Déi Lénk. Les gens sont furieux et attendent aussi que les pouvoirs publics réagissent. Je suis à ma boutique toute la semaine et disponible pour entamer un dialogue!»