La CGFP, désormais présidée par Romain Wolff, estime que l’accord signé en 2011 sur les stages dans la fonction publique n'a pas été respecté, notamment «dans les communes du sud». (Photo: Mike Zenari/archives)

La CGFP, désormais présidée par Romain Wolff, estime que l’accord signé en 2011 sur les stages dans la fonction publique n'a pas été respecté, notamment «dans les communes du sud». (Photo: Mike Zenari/archives)

La réaffirmation par Xavier Bettel, le 25 avril dernier lors du discours sur l’état de la Nation, de la bonne santé économique du pays n’est pas passée inaperçue du côté de la CGFP. Affirmant mercredi que cette analyse «confirme la position selon laquelle le pays se trouve dans une meilleure situation que celle énoncée précédemment», la Confédération générale de la fonction publique plaide pour différentes mesures.

Outre l’élargissement des mesures applicables dans la réforme fiscale, afin d’avoir «une plus grande portée pour les ménages», la revalorisation du salaire minimum ou la suppression de tous les allègements fiscaux liés aux stock-options accordés aux cadres des grandes entreprises, le syndicat de la fonction publique entend «agir pour ses membres». Sa principale revendication tient donc dans sa volonté d’abolir une partie de la réforme de la fonction publique, à savoir la rémunération dite «80-80-90» des stagiaires.

Plaidoyer en faveur du compte épargne-temps

Le syndicat estime que le paiement à 80% du salaire d’un fonctionnaire titulaire au cours des deux premières années de stage, puis à 90% la troisième année, avait eu pour conséquence d’«utiliser les stagiaires comme force de travail à temps complet dès le premier jour, sans que la contrepartie de formation contenue dans l’accord ne soit mise en œuvre». Selon lui, cette situation aurait été particulièrement constatée «dans les communes du sud, avec le soutien des hommes politiques des partis de la coalition». Une situation énoncée sans plus de détails, qui pousse le puissant syndicat à demander «l’abolition immédiate» de cette mesure, signée entre ministère de la Fonction publique et CGFP en 2011.

En ce qui concerne l’accord salarial signé avec le gouvernement en décembre 2016, qui prévoit le versement d’une prime unique en 2017 et une revalorisation en 2018, la CGFP appelle à «une mise en œuvre rapide des diverses propositions». Notamment en ce qui concerne l’introduction du compte épargne-temps «pour lequel le gouvernement s’est engagé à présenter un projet de loi avant le mois de juillet 2017».