«Nous ressentons une forte responsabilité à donner en retour à notre pays et nos compatriotes qui ont permis notre succès», a indiqué Tim Cook, CEO d’Apple, dans un communiqué. (Photo: Licence C.C.)

«Nous ressentons une forte responsabilité à donner en retour à notre pays et nos compatriotes qui ont permis notre succès», a indiqué Tim Cook, CEO d’Apple, dans un communiqué. (Photo: Licence C.C.)

C’est une belle victoire pour Donald Trump, qui avait fait du rapatriement des capitaux américains l’un de ses objectifs prioritaires. Suite à la réforme fiscale adoptée en décembre par le Congrès, qui prévoit notamment la baisse des taxes sur les bénéfices réalisés par des entreprises américaines à l’étranger, Apple a en effet décidé de faire revenir sur le sol américain une partie des 250 milliards de dollars de liquidités qu’elle possède à l’étranger.

Un geste qui aura pour conséquence le paiement de quelque 38 milliards de dollars au fisc américain. «Nous ressentons une forte responsabilité à donner en retour à notre pays et nos compatriotes qui ont permis notre succès», a indiqué Tim Cook, CEO d’Apple, dans un communiqué.

L’entreprise a par ailleurs précisé qu’elle comptait investir 30 milliards de dollars aux États-Unis dans les cinq prochaines années, et y créer 20.000 emplois.