Le prince Albert de Monaco a publié, vendredi, à la veille de sa venue au Luxembourg, son plan pour faire entrer le Rocher dans une nouvelle dimension. Avec une nouvelle «e-embassy» au Luxembourg. (Photo: Shutterstock)

Le prince Albert de Monaco a publié, vendredi, à la veille de sa venue au Luxembourg, son plan pour faire entrer le Rocher dans une nouvelle dimension. Avec une nouvelle «e-embassy» au Luxembourg. (Photo: Shutterstock)

Le prince Albert de Monaco a lancé, vendredi dernier, «Extended Monaco», un plan pour mettre la principauté aux avant-postes du numérique. Avec une ambassade au Luxembourg, comme l’Estonie.

La timeline du prince Albert est démentielle. Février, le Learning Lab voit le jour, pour former les agents de l’administration. En mars, avec Clear Channel, la principauté monte des abribus connectés. En avril, Monaco lance la première ICO visée par un État qui y a pris des participations. En mai, les projets de loi pour la «Principauté numérique», pour l’identité numérique et pour la blockchain.

En juin, Monaco aura la première administration publique connectée à 100%. Cet été, le Rocher aura la 5G. En septembre, 100% des élèves de la maternelle jusqu’au collège seront formés à la programmation. À l’automne, ce petit État aura sa plate-forme e-santé. Et l’année se terminera... au Luxembourg.

Car Monaco a décidé, quelques mois après l’Estonie, d’ouvrir, elle aussi, une «e-embassy», comme le rappelle .

«Pour des raisons de sécurité d’un jumeau numérique, mais aussi de souveraineté quant à l’application du cadre législatif monégasque sur les données stockées, la Principauté annoncera le lancement, d’ici la fin de l’année, d’une solution de cloud souverain pour les besoins du gouvernement et des opérations d’importance vitale, infrastructure dont pourront également bénéficier les entreprises localisées à Monaco. Toujours dans une logique d’adoption des plus hauts standards de sécurisation de l’activité, le cloud souverain monégasque disposera d’un jumeau numérique, sous la forme d’une ‘e-ambassade’ au Luxembourg.»