Dès la maquette, on comprend l’importance du mouvement et de la fluidité dans ce projet. (Photo: Eric Chenal)

Dès la maquette, on comprend l’importance du mouvement et de la fluidité dans ce projet. (Photo: Eric Chenal)

À Luxembourg, dans un quartier résiden­tiel, une famille a souhaité faire évoluer sa maison en fonction de ses nouveaux besoins. Pour cela, ils ont confié un projet de construction à Diane Heirend architecture & urbanisme.

 Les enfants grandissant, de nouveaux usages sont apparus: accueillir les conjoints et les petits enfants, tout en permettant à chacun de préserver son intimité et son espace de liberté, sans empiéter sur l’indépendance de chacun. Pour cela, les maîtres d’ouvrage ont choisi de faire construire un nouveau volume qui pourrait accueillir les visiteurs en assurant à la fois proximité et indépendance. Le lien entre la façade arrière de la maison existante et le pignon prêt à être habité se fait par le terrain qui se déroule tel un ruban. En pliant le ruban, on donne forme à un espace: le pignon habité.

Pour cette nouvelle construction, le mouvement est au cœur de la réflexion. Le superflu est éliminé, et la circulation y est spontanée. L’ergonomie pour la vie quotidienne y est favorisée, et le passage de la bulle de l’intimité à la vie collective se fait naturellement. On retrouve cette idée de mouvement et de fluidité sur la façade de la nouvelle construction grâce à un jeu de lamelles en bois qui s’y déploient tel un mouvement dansé.

Fiche technique

Client: Privé

Architecte: Diane Heirend architecture & urbanisme

Façade: Annen

Localisation: Luxembourg

Cet article a été rédigé pour le hors-série Paperjam Architecture + Real Estate, paru le 12 novembre 2020 et disponible à l’achat en kiosque ou sur .

Le contenu du hors-série est produit en exclusivité pour le hors-série, il est publié sur le site pour contribuer aux archives complètes de Paperjam.