La Cour d’appel de Metz a déclaré la demande du journaliste irrecevable. (Photo: Capture d’écran Google Maps)

La Cour d’appel de Metz a déclaré la demande du journaliste irrecevable. (Photo: Capture d’écran Google Maps)

La justice française a rejeté la demande du journaliste français en appel. Il demandait l’annulation de la saisie de documents chez le lanceur d’alerte Raphaël Halet dans le cadre de l’affaire LuxLeaks.

La Cour d’appel de Metz a rendu sa décision vendredi 26 mars au sujet du secret des sources d’Édouard Perrin. Le journaliste français avait poursuivi PwC en justice pour atteinte au secret des sources, dans le cadre de l’affaire LuxLeaks. Éconduit en 2018, il l’a été de nouveau en appel, rapportent plusieurs médias.

La justice explique cela par le fait que le journaliste n’avait «pas d’intérêt à agir».

Pour rappel, Édouard Perrin était à l’origine des révélations d’avantages fiscaux controversés mis en œuvre au Luxembourg au bénéfice de multinationales. Suite à la diffusion d’un numéro de Cash Investigation (France2) à ce sujet en 2012, le cabinet d’audit PwC, mis en cause, avait obtenu une ordonnance par le juge des référés de Metz lui permettant de saisir le matériel informatique du lanceur d’alerte Raphaël Halet à son domicile. Lui donnant accès à sa correspondance avec le journaliste Édouard Perrin.

D’abord accusé au sujet du secret des affaires, ce dernier a ensuite été acquitté lors du procès LuxLeaks au Luxembourg. En 2017, il avait alors décidé de poursuivre PwC en justice pour atteinte au secret des sources, dans le but de faire annuler l’ordonnance qu’avait obtenue le cabinet d’audit. Une demande qui se retrouve encore une fois refusée, malgré le soutien du Syndicat national des journalistes (SNJ). Le journaliste aurait alors déclaré se donner le temps de la réflexion au sujet d’un pourvoi en cassation.