Édouard Perrin est passé devant la Cour d’appel de Metz mardi 2 février. Ici, une photo d’archive du procès de 2018. (Photo: Edouard Olszewski/Archives Maison Moderne)

Édouard Perrin est passé devant la Cour d’appel de Metz mardi 2 février. Ici, une photo d’archive du procès de 2018. (Photo: Edouard Olszewski/Archives Maison Moderne)

Le journaliste français a poursuivi PwC en justice pour atteinte au secret des sources, dans le cadre de l’affaire LuxLeaks. Débouté en 2018, il est passé devant la Cour d’appel de Metz mardi. Elle rendra sa décision le 25 mars.

Défendre la liberté de la presse et le secret des sources: tel est le but affiché par Édouard Perrin, passé devant la Cour d’appel de Metz mardi 2 février. Ce journaliste français est à l’origine des révélations d’avantages fiscaux controversés mis en œuvre au Luxembourg au bénéfice de multinationales, affaire connue sous le nom .

Suite à la diffusion d’un numéro de Cash Investigation (France2) à ce sujet en 2012, le cabinet d’audit PwC, mis en cause, avait obtenu une ordonnance par le juge des référés de Metz lui permettant de saisir le matériel informatique du lanceur d’alerte Raphaël Halet à son domicile. Lui donnant accès à sa correspondance avec le journaliste Édouard Perrin.

D’abord accusé au sujet du secret des affaires, ce dernier a ensuite été acquitté lors du procès LuxLeaks au Luxembourg. En 2017, il a décidé de poursuivre PwC en justice pour atteinte au secret des sources, dans le but de faire annuler l’ordonnance qu’avait obtenue le cabinet d’audit. Mais le tribunal d’instance de Metz l’a , en plus de le condamner à 3.000 euros d’amende.

Depuis, le journaliste a fait appel. La cour rendra son arrêt le 25 mars.