La pollution des océans, plus grande crainte écologique des Luxembourgeois. (Photo: Shutterstock)

La pollution des océans, plus grande crainte écologique des Luxembourgeois. (Photo: Shutterstock)

Le cabinet de conseil fiscal Atoz a mené une enquête auprès des Luxembourgeois par rapport au changement climatique. S’ils se montrent inquiets et prêts à bouger, l’idée de nouvelles taxes n’est pas celle qu’ils préfèrent.

Inquiets, voire pessimistes par rapport au changement climatique, les Luxembourgeois sont prêts à des actions fortes pour tenter d’inverser le cours des événements. C’est en tout cas ce qui ressort de l’enquête d’intérêt public menée entre fin juillet et début août par le cabinet de conseil fiscal Atoz.

Parmi le panel de consommateurs interrogé par voie électronique, 42% des personnes se montrent pessimistes sur la capacité de convaincre le genre humain de prendre des mesures urgentes et radicales aptes à changer les choses. 45% pensent quand même que les efforts seront conséquents, mais que changer le mode de vie de l’humanité reste possible.

Trois quarts des répondants (74%) sont cependant convaincus que le changement climatique est induit par les comportements humains. 6% restent totalement sceptiques par rapport à cette idée.

Parmi la large tranche qui estime qu’un changement de comportement est nécessaire pour changer les choses, la première action envisagée est la limitation du périmètre d’achat pour les produits alimentaires à un rayon de 100km de production. Un tiers de l’échantillon (32%) prétend déjà le faire, 56% se disent prêts.

Légiférer en priorité

36% affirment aussi se limiter à un voyage en avion par an et 35% se disent prêts à s’autolimiter également. Par contre, 67% des Luxembourgeois interrogés n’imaginent pas pouvoir se passer de leur voiture personnelle.

Mais pour amorcer réellement ce changement, la mesure qui l’emporte est la création de lois restrictives qui cadrent davantage la production (22%). La seconde proposition est de passer par la recherche et l’innovation pour de nouvelles solutions (20%). Mais 8% seulement de l’échantillon proposent de pénaliser la consommation intensive en C02 par des taxes.

Relativement réticents aux taxes, les sondés refusent à 38% l’idée d’une taxe annuelle prélevée sur les entreprises et les consommateurs pour alimenter un fonds d’urgence de lutte contre le réchauffement.

41% sont cependant favorables à l’idée de taxer davantage les voitures à consommation élevée et 24% proposent d’augmenter les taxes sur les carburants fossiles.