Les efforts du Luxembourg en matière de connaissances autour du digital devront être poursuivis. (Photo: Shutterstock)

Les efforts du Luxembourg en matière de connaissances autour du digital devront être poursuivis. (Photo: Shutterstock)

Le Luxembourg retrouve quelques couleurs au classement mondial mesurant la compétitivité des pays en matière de digital. Il se classe 21e parmi 63 pays étudiés, contre 24e il y a un an.

Bien connu pour son classement comparant les pays quant à leur compétitivité générale, l’International Institute for Management Development (IMD), basé en suisse, publie ce jeudi la troisième édition de son classement de la compétitivité numérique mondiale ().

63 pays et autant de marchés sont passés au crible pour mesurer leur capacité à intégrer la transformation digitale dans leur fonctionnement.

Les États-Unis conservent la première place du classement, devant Singapour, la Suède, le Danemark et la Suisse. À noter deux nouveaux arrivants dans le top 10: Hong Kong et la Corée du Sud.

Voici le top 10 du classement

1. États-Unis

2. Singapour

3. Suède

4. Danemark

5. Suisse

6. Pays-Bas

7. Finlande

8. Hong Kong

9. Norvège

10. Corée du Sud

«Les 5 premières économies du classement suivent un même fil conducteur axé sur la production de connaissances, mais leur approche individuelle de la compétitivité numérique est différente. Les États-Unis et la Suède présentent une approche équilibrée entre la production de connaissances, la création d’un environnement propice au développement des technologies et la volonté d’adopter l’innovation. Singapour, le Danemark et la Suisse accordent la priorité à un ou deux facteurs», .

Le Luxembourg en baisse sur les «connaissances»

Le classement se base sur trois facteurs.

• Les connaissances: la capacité à comprendre et maîtriser les nouvelles technologies.

• La technologie: l’aptitude à mettre au point des innovations numériques.

• La préparation à l’avenir: le niveau de préparation face aux développements à venir.

Pour le Luxembourg, crédité d’une 21e place, les trois facteurs sont à résultats variables. Il baisse en matière de «connaissances», de la 32e à la 34e place, mais augmente en matière de technologie (de la 15e à la 12e place) et de préparation à l’avenir (de la 21e à la 17e place).

Le rapport souligne ainsi un problème du côté de l’arrivée d’étudiants internationaux, autrement dit l’arrivée de jeunes talents ainsi que de diplômés dans les matières scientifiques.