La LuxMicroBiobank du LNS héberge déjà plus de 37.000 échantillons positifs au SRAS-CoV-2. (Photo: LNS)

La LuxMicroBiobank du LNS héberge déjà plus de 37.000 échantillons positifs au SRAS-CoV-2. (Photo: LNS)

Le Luxembourg fournit des échantillons du virus Covid-19 au nouveau BioHub de l’OMS.

Grâce au Laboratoire national de santé (LNS) et , le Luxembourg est le premier pays à fournir des échantillons du virus Covid-19 au projet WHO BioHub de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), consacré au SRAS-CoV-2.

Cette initiative est également suivie par un petit groupe de pays dont l’Italie, l’Égypte, la Thaïlande, la Suisse, le Japon, le Salvador, l’Afrique du Sud, le Royaume-Uni, le Portugal et le Pérou.

Depuis la création de la LuxMicroBiobank en mai 2020, le Laboratoire national de santé (LNS) a accueilli tous les échantillons positifs du SRAS-CoV-2. Le but étant de disposer d’une ressource pour la validation de nouvelles méthodes de diagnostic au Luxembourg, en offrant un accès juste et équitable aux échantillons cliniques anonymisés à tous les partenaires en fonction des besoins de santé publique.

À l’heure actuelle, la LuxMicroBiobank héberge déjà plus de 37.000 échantillons positifs au SRAS-CoV-2.

«L’initiative BioHub de l’OMS constituera une excellente ressource pour le plan d’action mondial pour la préparation aux pandémies. Nous avons travaillé en étroite collaboration avec l’équipe de l’OMS et nos collègues du laboratoire de Spiez pour tester le flux de travail de dépôt et de réception des échantillons de SRAS-CoV-2 afin de mettre en place la procédure standard. Et celle-ci s’est avérée efficace et simple. Nous avions déjà utilisé le système pour valider notre méthode de diagnostic pour la détection du variant Omicron au Luxembourg», a déclaré le Dr Tamir Abdelrahman, chef du département de microbiologie du LNS.

L’OMS a annoncé en novembre 2020 la création de la première installation WHO BioHub en Suisse dans le cadre du système WHO BioHub. Le 24 mai 2021, l’OMS et la Confédération suisse ont signé un protocole d’accord pour lancer WHO BioHub afin de donner le coup d’envoi de la phase pilote de l’initiative. Cette installation améliorera le partage rapide de virus et d’autres agents pathogènes entre les laboratoires et les partenaires à l’échelle mondiale.