En seulement un an, la LuxMicroBiobank a récolté plus de 15.000 échantillons positifs du virus du Covid-19. Il y en avait près de 17.000 à la mi-mai dans cette biobanque située au Laboratoire national de santé (LNS) et lancée en mai 2020.
Ce stockage des échantillons facilite la caractérisation du virus, soit par séquençage, soit par culture virale, ce qui permet «la surveillance et le développement opportun d’interventions médicales, notamment diagnostiques et thérapeutiques», explique le chef du département de microbiologie du LNS, Tamir Abdelrahman.
Le séquençage des tests positifs permet notamment l’identification des variants du Covid-19 et d’évaluer leur présence dans le pays. Ainsi, dans le dernier bilan du LNS, qui concerne la semaine du 3 au 9 mai, la couverture du séquençage de la population était de 52,6%, nettement supérieure au taux optimal de 10% recommandé par l’ECDC pour disposer d’un échantillonnage représentatif.
Champion du séquençage
Le variant britannique était présent à 81,1% des cas, bien davantage que les variants sud-africain (6,8%) et brésilien (4,5%).
Alors que le Luxembourg s’est situé assez tôt , le nombre d’échantillons positifs transmis par les laboratoires qui réalisent les tests n’a cessé d’augmenter ces derniers mois.