L’entreprise néerlandaise Concr3de a proposé de restaurer la cathédrale Notre-Dame avec des imprimantes 3D. (Photo: Shutterstock)

L’entreprise néerlandaise Concr3de a proposé de restaurer la cathédrale Notre-Dame avec des imprimantes 3D. (Photo: Shutterstock)

Emmanuel Vivier et le HUB Institute vous proposent chaque jour le #HUBRADAR, une sélection des tendances et des meilleures innovations technologiques en trois articles.

Suite à l’accord signé mi-avril avec Apple, qui a mis fin à deux ans de bataille juridique, le fabricant de puces Qualcomm attend un paiement de plus de 4 milliards de dollars sur le trimestre en cours, soit presque autant que son chiffre d’affaires trimestriel.

L’action en bourse de Qualcomm a tout de même baissé de 3%; son chiffre d’affaires, en dehors de cette ligne exceptionnelle, n’étant pas à la hauteur des prévisions des analystes. Les deux entreprises semblent satisfaites de leur accord à l’amiable, qui comprend «un contrat sur six ans sur les licences à compter d’avril 2019, renouvelable pour deux ans, ainsi qu’un accord pluriannuel de fourniture de puces, en plus du versement de la part d’Apple».

De son côté, la marque à la pomme continue de se préparer à la 5G, avec le recrutement récent d’Umashankar Thyagarajan, ancien responsable du développement du modem 5G d’Intel.

Les avancées technologiques de l’intelligence artificielle et de la robotique peuvent parfois laisser penser que l’automatisation totale est aux portes des entreprises. Mais même pour des sociétés comme Amazon, il faudra encore attendre quelques années pour arriver à des plates-formes complètement autonomes.

C’est du moins ce que pense Scott Anderson, directeur de la branche robotique du géant américain de l’e-commerce, qui détermine à 10 ans le délai pour un entrepôt Amazon entièrement robotisé. Mais l’échéance est-elle si lointaine, finalement?

Quoi qu’on en pense, ces propos, rapportés par Reuters à l’occasion d’une visite guidée de l’entrepôt de Baltimore faite à des journalistes américains, ont le mérite de donner une idée de l’avancement de l’automatisation dans une société connue pour être à la pointe sur le sujet.

Le site spécialisé The Verge complète en indiquant que pour l’heure, les robots sont capables de maîtriser des tâches spécifiques de manière répétitive, mais le prochain challenge sera de les rendre autonomes, capables d’évoluer dans un environnement dynamique. En attendant ce stade, les entrepôts sont encore très friands de main-d’œuvre humaine, dont la dextérité reste inégalée.

L’entreprise néerlandaise Concr3de a récemment proposé de restaurer la cathédrale Notre-Dame avec des imprimantes 3D.

La société affirme pouvoir réutiliser les cendres de l’incendie et les débris de l’édifice pour reconstruire les éléments en pierre, notamment la Stryge, la plus célèbre des chimères installées sur les toits de la cathédrale. Une solution plus rapide et moins chère que la taille de pierre traditionnelle, qui permettrait de respecter le délai de cinq ans voulu par le président Emmanuel Macron.

Pour ce faire, Concr3de prévoit d’utiliser une technologie de «jet de liant»: mélange d’une poudre fine (cendre et calcaire broyé) et d’une encre ainsi que de composés inorganiques.

«Utiliser les technologies les plus modernes rendrait justice à des centaines d’années de développement technologique dans l’architecture», explique Eric Geboers, cofondateur de la société, au Figaro.

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